Les médecins de l'éducation nationale une professionnalité originale au cœur des pratiques collectives de la santé à l'école
Dissertation, Paris 8, 2012
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| Format: | UnknownFormat |
| Sprache: | fre |
| Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2012
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| Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Tag hinzufügen | Zusammenfassung: | Dissertation, Paris 8, 2012 Reproduction de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris 8 : 2012 La profession de médecin de l'éducation nationale, par son exercice préventif sur la santé individuelle et collective des élèves, dans l'institution éducative, constitue, comme le nomme HUGHES, un « cas inhabituel » de la profession médicale. Elle est exercée par 95% de femmes. L'objectif de la recherche est de l'explorer selon trois approches sociologiques différentes : politique, professionnelle et du genre. Une participation observante, des entretiens semi-directifs individuels et collectifs, une étude d'archives médicales et de textes réglementaires, et un questionnaire quantitatif permettent de recueillir des données sur le contexte politique d'exercice, les pratiques et parcours professionnels, les caractéristiques sociales des médecins de l'éducation nationale. Une figure médicale inhabituelle dotée d'une professionnalité originale émerge de cette étude. Elle forme un segment de la profession médicale dont la particularité réside dans sa transversalité. Elle mobilise des savoirs de différentes spécialités médicales et emprunte à des savoirs de disciplines non médicales : psychologie, sociologie, pédagogie. Elle s'inscrit dans le cadre d'une politique publique de promotion de la santé en faveur des élèves. Mais le rôle régulateur de l'État est faible et ne suffit pas pour conforter la place des médecins. Cette pratique médicale concerne des enjeux sociaux dépassant ceux du biomédical et de la maladie, mais les médecins en retirent un faible prestige. Peu nombreux, peu visibles, peu connus, ils doivent s'engager dans d'intenses processus de négociation professionnelle tant dans le système éducatif que dans le système de santé, afin d'améliorer leur reconnaissance School doctor in France is a profession. It is a preventive practice on students' individual and collective health, within the educational institution. HUGHES names it, an « unusual situation» of the medical profession. It is fulfilled up to 95% by women. The purpose of this research is to explore it according three sociological approaches: political, professional and gender. A participative observation, several semi-directive individual and collective interviews, a medical records and regulatory texts study and a quantitative questionnaire allowed to collect data about the political context of the practice, and professional career, of the French school doctors' social features. An unusual medical figure with a professionalism of its own is highlighted in this study. It forms a segment of the medical practice with the peculiarity of the transversality. It mobilizes knowledge from different medical special fields and takes other knowledge from non medical disciplines: psychology, sociology, pedagogy. It comes within the scope of a public health promotion policy for students. The state's regulating role is weak and doesn't suffice to confirm those doctors' position. This medical practice concerns social stakes beyond the biomedical and illness scope, but the doctors gain feeble prestige out of it. Very few, inconspicuous, not well known, they must involve themselves into heavy professional negotiation processes both in the educational system and in the health system, in order to improve their recognition |
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| Beschreibung: | Bibliogr. f. 329-341 |
| Beschreibung: | 359 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |