Un nouveau loisir en situation coloniale le cinéma dans la tunisie du protectorat (1896-1956)
Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2011
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2011
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2011 Cette étude porte tant sur l'économie de la distribution et de l’exploitation que sur les pratiques des spectateurs tunisiens, français et italiens en situation coloniale. Dans une première partie nous analysons 1 implantation du cinématographe en Tunisie. Un public tunisien musulman émerge dès le début du XXe siècle et participe d'une culture urbaine moderne en plein essor Mais cette nouvelle forme de loisir trouve également sa place dans des pratiques religieuses et traditionnelles A partir de 1922, les cinémas se multiplient dans les quartiers « européens » comme dans les médinas. Nous insistons plus particulièrement sur la place des Italiens et des Tunisiens juifs dans secteur de l'exploitation. Dans une deuxième partie, nous abordons les décennies 1930 et 1940 période caractérisée par l'immixtion du politique. La résidence générale tourne son regard vers un loisir qui attire toujours plus de spectateurs et engage des intérêts économiques de plus en plus considérables. L'arrivée du parlant provoque une rupture car les films tendent de plus en plus à être identifiés comme des produits nationaux. Nous décrivons ici la salle comme un nouvel espace public. Les enjeux sociaux caractérisent davantage la dernière période qui va de 1946 (date de naissance du Centre cinématographique tunisien) à l'Indépendance. Lieu de la contestation politique dans les années 1930 et 1940, la salle de cinéma agit dans l'après-guerre comme un catalyseur des bouleversements sociaux à l'œuvre : conflit des générations ; évolution des rapports hommes/ femmes ; et, surtout, émergence d'une jeunesse éduquée appelée à devenir un acteur majeur dans la construction du futur état My aim has been to explore both the economies of cinema in Tunisia during the colonial era and the social experience of films by Tunisian, French and Italian audiences. The first part of my dissertation deals with the early beginnings of cinema in Tunisia. I argue that a Tunisian audience existed as early as the beginning of the 20 century. These filmgoers took part in a burgeoning urban life. But this new form of entertainment also found its way into religious and traditional practices. From 1922 onwards, cinemas expanded in the "European" areas as well as in the medinas. I notice the involvement of Italians and Tunisian Jews in the cinema industry. In a second part, I investigate the 1930s and the 1940s, a period characterized by the intrusion of politics in the film business and the cinemas. The arrival of sound film implied a break as films became more and more identified as a national product. I describe cinemas as a new public space. Social issues characterize the last period that runs from the post-war years until Independence in 1956. In the aftermath of World War II, the cinemas stood out as an important venue for social evolutions rather than for direct political protests. Film going revealed slow changes in gender relationships, a growing generation gap and, above all, the rise of an educated Tunisian youth |
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Beschreibung: | Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie |
Beschreibung: | 720 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |