Lecture et dyslexies du développement rôle des unités morphémiques dans la reconnaissance des mots écrits
Dissertation, Université Charles de Gaulle, 2010
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| Format: | UnknownFormat |
| Sprache: | fre |
| Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2012
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| Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Tag hinzufügen | Zusammenfassung: | Dissertation, Université Charles de Gaulle, 2010 Nous avons examiné à travers six études le rôle de la morphologie dans la reconnaissance des mots écrits chez des enfants au développement normal des habiletés de lecture et chez des adolescents dyslexiques. L'étude 1 indique que les lecteurs sont influencés dès le CE1, par la présence d'unités morphémiques dans les mots et dans les pseudomots pour réaliser une tache de décision lexicale. Cet effet s'observe également chez les dyslexiques dans l'étude 2. Le paradigme d'amorçage a ensuite permis de dissocier les effets liés au partage formel et sémantique inhérent à la morphologie (e.g. fillette - fille vs. baguette - bague), et d'en examiner l'impact en fonction du décours temporel de la reconnaissance des mots écrits (60 ms, 250 ms et 800ms). Les normo-lecteurs (étude 3) ne sont influencés que par les propriétés orthographiques des morphèmes lors des premières étapes de la reconnaissance. Les représentations associées aux propriétés sémantiques des morphèmes sont progressivement activées, à 250 ms chez les lecteurs les plus avançés (CM2 et 5ème) et à 800ms chez les lecteurs plus jeunes (CE2 et CM ). En revanche, les dyslexiques ne sont influencés que par les propriétés sémantiques des morphèmes, quel que soit le temps de présentation de l'amorce (étude 4). L'étude 5 indique que les traitements morpho-orthographiques qui caractérisent les premières étapes de la reconnaissance chez les normo-lecteurs nécessitent un appariement lettre à lettre entre l'amorce et la cible du CE2 au CM2, mais sont plus flexibles chez les lecteurs plus avançés (5ème). Enfin la transparence formelle n'influence pas le traitement de la structure morphologique chez les dyslexiques (étude 6) We conducted six studies to examine the role of morphology in visual worl recognition in normal developing readers and in adolescents with developmental dyslexia. The first study indicates that morphemes embedded in words and in pseudowords are taken into account in a lexical decision task as soon as grade 2, even in dyslexic readers (study 2). The priming paradigm enabled to dissociate between form and meaning properties of morphemes (e.g. fillette - fille vs. baguette - bague, an example in English would be singer - sing vs. corner - corn) and to examine their influence according to the temporal discourse of visual word recognition (60 ms, 250 ms et 800 ms). Morphological processings is driven by the orthographic properties of morphemes at the earliest steps of word recognition from grade 3 to grade 7, suggesting a morpho-orthographic segmentation. The semantic properties of morphemes are activated later in the time course, namely at 250 ms in grades 5 and 7, and at 800ms in grades 3 and 4 (study 3). Morpho-orthographic segmentation is influenced by formal transparency of morphemes from grade 3 to grade 5, but is more flexible in grade 7 (study 5). Dyslexic readers are only sensitive to the semantic properties of morphemes, whatever the prime duration (study). Accordingly, they are not influenced by formal transparency of morphemes in visual word recognition (study 6) |
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| Beschreibung: | Résumés en français et en anglais Bibliogr. p. 245-263 |
| Beschreibung: | 263 Blätter 105 x 148 mm |