La mutation du visible au XVIIe siècle l'instrument d'optique et sa portée épistémologique de Galilée à Hooke (1610-1703)
Dissertation, Université Charles de Gaulle, Lille, 1997
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
1997
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Charles de Gaulle, Lille, 1997 L'invention et l'usage scientifique des téléscopes et des microscopes au XVIIe siècle fut l'occasion d'un profond renouvellement des conceptions de l'expérience visuelle. Pour la première fois, l'on disposait de données expérimentales sur des objets situés bien au-delà de la portée naturelle des sens, et ces données n'étaient pas seulement inattendues mais d'une grande portée théorique. Un tel changement eut une signification épistémologique profonde et multiple, il permit la définition de nouvelles méthodes et de nouvelles tâches pour la science de la nature et donna naissance à une tradition spécifique d'empirisme visuel. Ce fut aussi un événement provocateur pour l'histoire de la science optique, suscitant l'invention d'une science nouvelle, la dioptrique (la science des lentilles optiques) qui était appelée à devenir au XVIIe siècle la forme privilégiée pour exposer le savoir nouveau sur le mécanisme de l'œil et la perception visuelle. Ce travail se propose de décrire, d'un point de vue à la fois historique et philosophique cette "mutation du visible" et ses conséquences intellectuelles, tout d'abord dans l'œuvre de Galilée qui fut à l'origine des premières révélations puis chez des auteurs comme Kepler, Descartes, Gassendi, Huygens. Le second volume est consacré à la réception et aux développements donnés en Angleterre aux découvertes instrumentales, étudiant leur écho chez Bacon, Wilkins, Glanvill, et accordant une attention spéciale à l'œuvre de Hooke qui manifeste exemplairement l'influence profonde des modèles optiques dans la science du XVIIe siècle The invention and scientific use of optical instruments such as the telescope and the microscope brought about a thorough change in the understanding of visual experience. For the first time experimental data were available for objects far beyond the natural range of the senses, and these data were not only unexpected but also a great theoretical import. Such a change had a deep and multifarious epistemological meaning, allowing for the definition of new tasks and new methods for the science of nature and giving rise to a specific tradition of visual empiricism. It was also a provoking event in the history of optical science, calling for the invention of a new science, dioptrics (the science of optical lenses), which was to become in the seventeenth century the privileged discourse for expounding one's knowledge about the mecanism of the eye and visual perception. This dissertation offers an account, both historical and philosophical, of this "mutation of the visible" and of its intellectual consequences through the seventeenth century. It focuses on such authors as Galileo, Kepler, Descartes, Gassendi, Huygens ; and in the second volume it concentrates on the British reception and development of the telescopic and microscopic revelations, studying their echoes in Bacon, Wilkins, Glanvill, and paying special attention to Hooke whose work epitomizes the pervasive influence of optical models in seventeenth-century science |
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Beschreibung: | Bibliogr. p. 610-632. Notes bibliogr. Index |
Beschreibung: | 638 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |