Reconstruction identitaire des populations noires transfrontalières coexistence et conflits dans la Caraïbe insulaire Colombienne

Reproduction de : Thèse doctorat : Anthropologie sociale et ethnologie : Paris, EHESS : 2013

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Valencia P., Inge Helena (VerfasserIn)
Körperschaft: École des hautes études en sciences sociales (Paris) (Grad-verleihende Institution)
Weitere Verfasser: Losonczy, Anne-Marie (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2014
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Reproduction de : Thèse doctorat : Anthropologie sociale et ethnologie : Paris, EHESS : 2013
Le multiculturalisme proposé par la constitution de 1991 en Colombie a permis dans le cas de l'archipel de San Andrés et² Providencia, que la population autochtone des îles, appelée insulaire - Raizal, soit reconnus comme groupe ethnique. La constitution a aussi permis que l'archipel soit reconnu comme un département à part entière, ce qui lui a valu d'avoir sa propre administration en matière de contrôle de la migration et de l'économie. Les nouvelles normes multiculturelles aggravent un conflit qui existait déjà dans les îles entre la population Raizal et l'autre population, des émigrés provenant de Colombie continentale (Pañas), qui sont arrivés dans l'archipel dès la moitié du XXème siècle. Bien que la reconnaissance ethnique ait contribué à augmenter les scénarios de tension sociale entre Pañas et Raizales, les îles ont connu également des espaces et des stratégies sociales qui ont permis à ces groupes de cohabiter les uns avec les autres. Dans ce cas, le partage de la réalité insulaire, basée sur un passé commun marqué par des vagues migratoires successives, et l'existance de relations propres de ce contexte frontalier, produisent des espaces sociaux où les conflits entre les deux populations ont tendance à diminuer. Cette recherche vise à mieux comprendre tant les espaces de conflit que certaines stratégies sociales qui ont permis la cohabitation entre les autochtones-Raizales et les Pañas continentaux. Ceci afin d'appréhender le processus de configuration identitaire dans les îles à travers deux récits: le diasporique, fruit des échanges propres à ce lieu ancré dans le contexte des Caraïbes, et l'enfermement ethnique, fruit de la reconnaissance multiculturelle
Ethnic mutliculturalism proposed by the 1991 constitution in Colombia, in the case of the Archipelago of San Andrés, Providencia and Santa Catalina, allowed the native raizal-islander population, receive legal recognitionas an ethnic group. Also let the islands to be govern by special rules regarding the migration control and its economy. These facts meant an advantage around the granting of rights to the raizal-islander population, but also deepened a conflict between the natives and the emigrant population (named Pañas) that come from the Caribbean Colombian mainland. While the ethnic recognition given to the native population helped to increase social tension scenarios between Pañas and Raizales, there have been also social spaces that have allowed these groups to coexist and interact between each other. The islands reality, marked by a common emigrational past and the existence of diverse relationships that appear from its border context, produced the emergence odf social spaces where conflicts between the two populations are reduced. This research seeks to approach to both perspectives: conflict social spaces and the strategies that have enabled social coexistence between native islanders and paña-emigrants. This in order to understand how identity overlap two records on the islands: the diasporic one, produced by migrations and exchanges that belong to the Caribbean context, and the ethnic enclosure produced by the ethnic multicultural policies of 1991
Beschreibung:Bibliogr. p. 287-304
Beschreibung:1 volume (304 pages)
illustrations
105 x 148 mm