Les peintures murales d'Orgosolo en Sardaigne étude anthropologique

Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Cozzolino, Francesca (VerfasserIn)
Körperschaft: École des hautes études en sciences sociales (Paris) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Fraenkel, Béatrice (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2010
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2010
Cette enquête s’est donnée pour objectif de décrire et analyser le phénomène des « murales » en Sardaigne tout au long de son évolution, de la fin des années 1970 à aujourd’hui. Elle cherche à déterminer l’usage de ces artefacts avant tout dans le village d’Orgosolo – où ce phénomène a vu le jour – à comprendre comment la pratique de la peinture murale a marqué l’histoire et la vie sociale de ctte communauté. La dimension anthropologique prime dans ce travail, pour la réalisation duquel nous nous sommes attaché à faire l’ethnographie d’une pratique artistique. L’étude met en avant la richesse d’un cas de peinture murale tout à fait singulier, qui se diffuse dans toute l’île et permet de saisir comment ces artefacts sont devenus un bien patrimonial, à la suite, d’une part, d’une adaptation au marché touristique, et de l’autre, d’une opération institutionnelle. Cette recherche est largement exploratrice et part du constat que les travaux sur la peinture murale dans une perspective anthropologique sont très rares. Elle met à profit différents travaux d’ethnographes portant sur la notion d’exotisme et les enjeux liés au tourisme dans une perspective anthropologique (Satta, 2001 et Ciarcria, 2003), elle s’appuie sur des travaux d’anthropologie de l’écriture (Fraenkel, 1995, 2001 et 2005), ainsi que d’une sociologie de l’art travaillant sur la notion d’artification (Shapiro 2004, 2007 et Heinich 2008)
This investigation has the objective to give a description of the phenomenon « murals » in Sardinia in its different moments of evolution from the late 1970s to today. It seeks to determine the use of these artifacts primarily in the village of Orgosolo – where this phenomenon has emerged – to understand how the practice of mural painting has marked the history and the social life of this community. The anthropological aspect comes first in this work, which has led us to realize the ethnography of an artistic practice. The analysis highlights the richness of a case of mural painting quite singular, which is spreading, throughout the island and helps seize how these artifacts have become a patrimonial property, due to, on one hand, an adaptation to the tourist market, and on the other an institutional process. This research is largely exploratory and based on the fact that work on murals in an anthropological perspective are very rare. Rather it leverages on works of ethnographers who worked the notion of exoticism and issues related to tourism from an anthropological perspective (Satta, 2001 and Ciarcia, 2003), on various anthropological works of writing (Fraenkel, 1995, 2001 and 2005), and on a sociology of art working the concept of artification (Shapiro 2004, 2007 and Heinich 2008)
Beschreibung:Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie
Beschreibung:466, 163 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm