Enjeux criminologiques et psychopathologiques des positions maternelles autour des morts d’enfants la situation à l’Ile Maurice
Dissertation, Université Rennes, 2011
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2011
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Rennes, 2011 La mise à mort de l’enfant ne peut être appréhendée en dehors des liens de parenté ou des codes moraux en vigueur dans une société donnée. Elle ne va pas, non plus, sans la compréhension du statut et de la place accordée à l’enfant ou sans la représentation de la personne au sein d’une communauté donnée. Afin d’aborder la question de l’infanticide (en tant qu’acte moralement et pénalement répréhensible), il nous semblait incontournable de nous pencher sur l’intrication des enjeux individuels et sociaux entourant l’acte. L’île Maurice nous a servi d’exemple pour notre étude au regard du phénomène d’infanticide qui s’y donne de plus en plus à voir. Nos observations nous ont amenés à constater que l’infanticide semble se révéler - sur un plan intrapsychique -, l’effet d’un déplacement pour la mère, sous-tendu par l’impératif « c’est lui ou c’est moi » ; en outre, le déplacement se dessinerait à un niveau plus large puisqu’il pourrait concerner aussi le contexte sociétal. Le meurtre d’enfant serait, dès lors, à saisir comme une régulation à la fois intime et sociale, sous-tendue par un déplacement des enjeux conflictuels. Les positions maternelles autour des morts d’enfants seraient ainsi à comprendre comme étant en conformité avec les attentes implicites de la société locale et de ses « microsphères ». L’effectivité de la sanction est traitée et notamment la problématique question du déni chez les femmes incarcérées à la suite du meurtre de leur enfant. Ces thèmes nous conduisent à aborder la différence entre la responsabilité pénale et la responsabilisation des sujets, et la nécessité d’un accompagnement répondant à des visées thérapeutiques et de responsabilisation The killing of a child cannot be understood outside the bonds of kinship or moral codes in force in a given society. It will not, also, go without understanding the status and importance given to a child or the representation of the individual within a given community. To address the issue of infanticide (as an act morally and criminally wrong), it seemed essential to look at the entanglement of individual and social issues surrounding the act. Mauritius has been an example for our study in comparison with the phenomenon of infanticide which is on the increase. Our observations led us to conclude that infanticide seems to be – on an intrapsychic note - the effect of displacement for the mother, underpinned by the imperative "it's me or him"; in addition, the movement takes shape at a broader level as it could also concern the societal context. The killing of a child would therefore be something to seize control of as both an intimate and social regulation, underpinned by a shift of conflict issues. Mother’s positions around deaths of children would thus be understood as being in conformity with the implicit expectations of the local society and its "microspheres". The effectiveness of sanctions is discussed and in particular issues concerning denial of women imprisoned following the murder of their child. These themes lead us to address the difference between criminal liability and accountability issues and the need for satisfying accompaniment therapeutic purposes and accountability |
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Beschreibung: | Bibliogr. f. 157-169. 187 réf. bibliogr. Annexes |
Beschreibung: | 220 Blätter Illustrationen |