La caméra-sabre Kurosawa Akira ou la Voie de Barberousse
Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2016
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Körperschaft: | |
Weitere Verfasser: | |
Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2016
|
Schriftenreihe: | Lille-thèses
|
Schlagworte: | |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2016 Quand on parle d'un film, de quoi parle-t-on ? Quand l'analyse filmique propose une lecture méthodique, selon des règles et un vocabulaire adapté, que propose-t-elle au juste ? La terminologie qu'elle convoque est-elle adaptée au cinéma, ou façonne-t-elle le film qu'elle prend pour objet ? Tant que l'analyse filmique n'interroge pas les termes de son énonciation, elle laisse la pensée du cinéma s'élaborer sur un impensé qui la conditionne et limite sa mobilité. Redonner au regard une mobilité, en le dégageant du point de vue qui le fixe, est l'ambition première de notre travail. C'est à cette condition que l'apport d'un film comme Barberousse, réalisé en 1965 par Kurosawa Akira, peut être saisi. Sous la mise en scène du récit, dont l'analyse filmique peut s'emparer, Barberousse met en jeu une respiration primordiale qui échappe aux catégories de l'analyse. C'est en cela un film martial, car, à l'instar de la peinture ou de la calligraphie, il sait restituer le souffle sur lequel la pratique martiale est centrée. Or, le souffle, sans forme, décourage les définitions. Issu de l'alliance qui combine le vide et le plein, il décourage la décomposition dont la composition a besoin. L'équilibre qu'il donne au film ne peut être saisi que par une approche nouvelle, hors du cadre fixé par l'analyse. Ainsi, le cinéma devient autre chose que la matière sur laquelle la pensée s'exerce. Il devient la manière dont la pensée se remet en mouvement, hors des dispositions qui en règlent l'usage. Dans Barberousse, l'éducation n'est pas le thème du film, mais la portée nouvelle qu'il donne au cinéma When we talk about a movie, what are we talking about? When film analysis proposes a systematic reading, according to rides and with the appropriate vocabuiary, what exactly does it propound? Is the terminology it uses adapted to cinema or does it shape the film that is the object of its study? So long as film analysis does not question the ternis of its enunciation, thinking cinema develops on an unthought which conditions and limits its mobility. Restoring mobility to vision, freeing it from a fixed point of view, is the primary goal of our work. The dimension of the film Barberousse, directed by Akira Kurosawa in 1965, may only be seized under this condition.Beneath the surface of the narrative, which may be grasped by film analysis, a primordial breath is staged in Barberousse that eludes categories. It is a martial film, because like painting or calligraphy, it restores the breath on which martial practice is centred. Breath is shapeless and discourages definitions. It is the combination of emptiness and fullness. It discourages the decomposition that composition requires. The films balance can only be grasped by a new approach, outside of the scope of analysis. Thus, the film becomes something other than the matter on which we exercise our mind. It becomes the way thought recovers movement, outside of the provisions that regulate its use. In Barberousse, education is not the films theme, but a new dimension in cinema |
---|---|
Beschreibung: | 59 réf |
Beschreibung: | 327 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |