Une géohistoire des espaces ruraux néo-zélandais

Reproduction de : Thèse de doctorat : Géographie : Rouen : 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Cognard, François (VerfasserIn)
Körperschaft: Université de Rouen Normandie (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Elissalde, Bernard (AkademischeR BetreuerIn), Pawson, Eric (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Reproduction de : Thèse de doctorat : Géographie : Rouen : 2010
Comment expliquer qu’aujourd’hui encore, malgré les signes incontestables d’une intégration à la nouvelle ère de la mondialisation, beaucoup de néo-zélandais restent attachés à un imaginaire rural alliant nostalgie et désir de nature ? A-t-on à faire à un processus inédit de repli affectif face à l’immersion nouvelle dans une économie globale, ou bien à la perpétuation d’une pratique collective développée durant les moments de crise sociale? Optant pour la seconde explication, notre étude, inscrite dans le temps long, tentera de montrer le caractère systématique de la référence à l’imaginaire rural en proposant des temporalités d’analyse fondées sur le concept de territoire entendu comme projet collectif matérialisé dans l’espace. Une approche conceptuelle permettant de confronter les grands desseins ayant animé la société néo-zélandaise depuis sa création- le projet arcadien, le projet national, le maintien d’une « forteresse prospère »- aux dynamiques territoriales effectives d’acteurs animant les campagnes de l’archipel et suscitant, de par leurs contradictions avec les grands discours fédérateurs, la formulation de mythologies à forte connotation ruraliste. Une approche qui, tout en faisant la part belle aux stratégies d’acteurs, ainsi qu’aux arrières plans idéologiques, soulève la question du rôle des configurations spatiales et de leur dynamique dans l’évolution de la société des antipodes
How to explain the rural nostalgy of a part of the New Zealand population despite of the effective integration of the country into a new era of globalization? Can it be interpreted as an introverted assertion of identity facing the disruptions of a new economic system, or is it the perpetuation of a collective practice developed during periods of social crisis? Choosing the second form of explanation, our research, taking into account the long time processes, will attempt to show the systematic nature of the reference to rurality by offering temporalities of analysis based on the concept of territory, heard as a collective plan materialized in space. A conceptual approach which allows us to confront the big plans driving the New Zealand society since its creation – the arcadian and national plans, the “prosperous fortress” – with the effective territorial dynamics of actors, developing the countryside of the archipelago, and inspiring, by contrasting with the federating discourses, the expression of rural mythologies. An approach which, while studying actors’ strategies and ideological backgrounds, raises the question of the role spatial configurations and their dynamic on the evolution of the New Zealand society
Beschreibung:Bibliogr. p. 511-523
Beschreibung:535 Seiten
Illustrationen, Karten, Diagramme
105 x 148 mm