Lettres pures et lettres impures ? les professeurs de français dans le tumulte des réformeshistoire d'un corps illégitime (1946-1981)

Reproduction de : Thèse de doctorat : Histoire : Rennes 2 : 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Cardon-Quint, Clémence (VerfasserIn)
Körperschaften: Université Rennes 2 (BerichterstatterIn), Université européenne de Bretagne (BerichterstatterIn), École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Nicolas, Gilbert (AkademischeR BetreuerIn), Luc, Jean-Noël (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Reproduction de : Thèse de doctorat : Histoire : Rennes 2 : 2010
En 1946, la création de la licence de lettres modernes mit fin au monopole des professeurs de lettres classiques sur l’enseignement du français dans les établissements secondaires. Legs des filières d’enseignement primaire supérieur – sans latin – le professeur de lettres modernes resta longtemps un professeur de français de second rang. Les débats qui entourèrent la genèse de l’agrégation de lettres modernes révélaient au grand jour les fondements incertains de la compétence du professeur de français comme spécialiste de sa discipline. Ce fut donc un groupe divisé et fragilisé qui affronta le double défi de la démocratisation du second degré et de son alignement sur les besoins de l’enseignement supérieur scientifique. Le mot d’ordre de rénovation de l’enseignement du français – mêlant des considérations scientifiques, professionnelles et sociopolitiques – creusa un nouveau fossé entre des professeurs de français, toujours divisés par la question du latin. Loin de jouer un rôle intégrateur, les deux associations de spécialistes, la Franco-Ancienne et l’Association française des professeurs (puis enseignants) de français cristallisèrent les tensions internes au groupe des professeurs de lettres. Devant l’éclatement des pratiques, l’inspection donna la priorité à la préservation d’un enseignement littéraire, centré sur la transmission du patrimoine
In 1946, the creation of a BA in modern French literature put an end to the monopoly enjoyed by the professors of Classics over the teaching of French literature and grammar in secondary education. As part of the legacy of a higher primary education degree – which did not comprise any Latin course – teachers of modern French literature were for a long time considered as second class professors. The debates which raged around the creation of the agrégation (a competitive examination to become a secondary education teacher) in modern French literature brought to light certain disputes concerning the competences of the French literature professor as a specialist in his field. Thus the double challenge posed by the democratization of secondary education and its alignment with the demands of higher education and research was met by a divided and weakened group. An agenda for the renovation of the teaching of French – which combined scientific, professional and sociopolitical considerations – created another rift among French teachers, who were also divided over the Latin issue. Far from smoothing out these wrangles, the two specialists associations - the Franco-Ancienne and the French Association of Professors (later Teachers) of French (Association française des enseignants de français) - heightened the tensions among French teachers. In view of the disparity of educational practices, the education authority decided to give precedence to the teaching of literature, focused on the transmission of a common literary heritage
Beschreibung:Bibliogr. p. 1275-1341. Annexes. Liste des tableaux, table des graphiques
Beschreibung:1365 Seiten
Illustrationen, Diagramme