Les intentions du dessinateur un cas d'étude à l'interface entre la philosophie de l'art et les sciences cognitives

Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2008

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Pignocchi, Alessandro (VerfasserIn)
Körperschaft: École des hautes études en sciences sociales (Paris) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Casati, Roberto (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2008
Schriftenreihe:Lille-thèses
Schlagworte:
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2008
Evaluer une image c'est évaluer ce qu'il est possible de voir en la regardant, Par ailleurs, selon de nombreux philosophes, l'évaluation d'une œuvre d'art est nécessairement fondée sur les intentions de l'artiste. Ces deux thèses sont a première vue incompatibles car les intentions de l'artiste ne peuvent pas être vues en regardant une image. Une solution possible consiste à dire qu'il est possible de voir les propriétés d'une image comme le résultat des intentions de son auteur. Cette solution ne peut être acceptée que si on clarifie son versant empirique en montrant qu'il existe des mécanismes psychologiques permettant de percevoir les traces laissées par les actions d'un agent comme des traces d'actions intentionnelles. Considérer l'influence top-down des connaissances propositionnelles sur la perception ne suffit pas à résoudre ce problème. Il est nécessaire de définir une hypothèse nouvelle, l'hypothèse de la perception motrice, selon laquelle il existe un mode de perception orchestré par le savoir-faire moteur de l'observateur, qui permet de voir directement, sans intervention des connaissances propositionnelles, les propriétés des images comme le résultat des actions intentionnelles de l'artiste
Can we perceive a picture as the result of an intentional endeavour? This question is interesting because it is situated half way between conceptual analysis developed by analytic philosophy of art and empirical research in the cognitive sciences. On the side of philosophy of art, the thesis is linked on the one hand to the intentional thesis, according to which the evaluation of an artwork as such is necessarily grounded in the intentions of the artist, and on the other hand with the experiential thesis, according to which the evaluation of a picture as such only uses those elements that one can see in the image. The two theses can only be reconciled if one accepts that the properties of the pictures can be seen as the result of the intentions of the artist. This solution has an empirical side which cannot be ignored. In other words, in order to accept this solution it is necessary to address the question of the psychological mechanisms allowing an observer to perceive the properties of a picture as the result of the intentional actions of the artist. To answer I propose an original hypothesis, the motor perception hypothesis, according to which pictures can be the object of a mode of perception which is orchestrated by the motor knowledge of the observer
Beschreibung:Bibliogr. p.299-305. Index
Beschreibung:305 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm