Victor Chklovski théoricien de la littérature, théoricien de la langueétude de l'interface linguistique-littérature à partir du cas du formalisme russe
Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2013
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2013
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2013 Dans la Russie puis dans l'Union Soviétique des années 1920, des mouvements littéraires tels que le futurisme cherchent à créer une langue nouvelle, plus vivante. Victor Chklovski, l'un des membres fondateurs de l'OPOIAZ, « société d'étude du langage poétique » milite lui aussi pour cette résurrection. Grâce au cercle formaliste de Saint-Pétersbourg, il se trouve au sein des débats sur la langue littéraire de l'époque. Si l'on tient compte de la spécificité du contexte historique, à savoir une période de modification profonde de la société russe et de ses codes de communication, il apparaît que la réforme du langage littéraire touche en de nombreux point la langue dans son ensemble, y compris dans sa fonction référentielle. Chklovski fait partie des théoriciens et des acteurs de l'ensemble de ces transformations. A travers des préoccupations théoriques, mais surtout pratiques (celles d'un écrivain mais aussi d'un usager de la langue), il construit une théorie du langage en permanence retravaillée, appliquée et mise à jour dans sa production littéraire. A travers des notions transversales comme « le mot » ou « le son », et en considérant la langue et sa propre oeuvre comme un matériau, Chklovski bâtit une théorie vivante de la littérature en pratique In Russia, then in the Soviet Union, in the 1920's, literary movements such as futurism aspire to create a new, more living language. Victor Shklovsky, a founding member of the OPOYAZ (Society for the study of poetic language), also supports this "resurrection". Thanks to the formalist circle of Petersburg, he finds himself amidst the debates about literary language. If we take into account the specificity of the historical context, a period when Russian society and its communication codes undergo deep modifications, we note that the reformation of the literary language also affects the whole language, even in its referential function. Shklovsky is one of the theorists and the actors of these modifications. Through his theoretical, but also practical concerns (those of a writer, but also of a language user), he builds a language theory which he constantly reworks, applies and updates in his literary production. Using cross-cutting notions such as "the word" or "the sound", and considering the language and his own work as a material, Shklovsky builds a living theory of literature in practice |
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Beschreibung: | 478 Seiten 105 x 148 mm |