Le nom en shingazidʒa (G44a) morphologie, phonologie, sémantique et syntaxe

Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2014

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Bajrafil, Mohamed (VerfasserIn)
Körperschaft: Université Paris Diderot - Paris 7 (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Kihr, Alain (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2014
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2014
Cette thèse ambitionnait de répondre à la question de savoir ce qu'est le nom en shingazidʒa, langue bantoue du groupe G40, parlée sur l'île de Ngazidʒa (Grande-Comore) par près de 500.000 personnes, dont un nombre non négligeable d'expatriés vivant essentiellement en France. Hormis le pitch-accent, trace d'un ton qui a dû exister jadis, et la détermination, cette thèse aborde les différentes facettes linguistiques traitant habituellement du nom dans les grammaires : morphologie, phonologie, sémantique et syntaxe. Cependant, l'accent est davantage mis sur l'aspect morphophonologique que sur les autres aspects, dont l'étude, indispensable, sert toujours, dans cette thèse, à justifier les inférences morphophonologiques avancées. S'inscrivant dans la Morphologie Lexématique Combinatoire (MLC), qui considère le lexème comme l'unité lexicale minimale, dépourvue des marques flexionnelles, dont seul le mot-forme est pourvu, cette thèse met en avant deux théories qui permettent de faire la lumière sur des éléments, peu ou pas étudiés en bantouistique, relevant de l'interface morphophonologique : la théorie du début de mot de Jean Lowenstamm (The begining of the word) et celle des stéréotypes de Jean-Claude Anscombre. Par la première, il a été démontré que le zéro phonétique auquel peut laisser croire l'absence de Marque de Classe (MC) de la classe 5 des bantouistes est loin de constituer un vide phonologique, encore moins morphologique. Par la seconde, sont présentées les subtilités sémantico-syntaxiques créées par l'agentivation, ainsi que les manifestations morphophonologiques qui les sous-tendent ou les accompagnent. A travers ces théories et d'autres, comme celle de la grammaticalisation, cette thèse a, outre l'introduction et la conclusion d'usage, porté sur trois points essentiels : (i) les manifestations morphophonologiques de la MC Zéro (MCZ), correspondant à la classe 5 des bantouistes, (ii) le nombre, d'un point de vue morphophonologique, ainsi que (iii) la dérivation, à travers notamment la nominalisation verbale, etc
The present dissertation aims to explore the nature of nouns in shingazidʒaa, a G40 Bantu language spoken on Ngazidʒa a island (Grande Comore) by about 500.000 people, to whom a sizeable amount of expatriates living mainly in France should be added. All the issues generally associated with nouns in morphology, phonology, semantics and syntax are considered. Pitch-accent, a remnant of a tone system that probably existed at an earlier stage of the language, and determination are studied as well. Emphasis, however, is on morphophonological phenomena, whose analysis crucially depends on the other aspects of the noun system. The study is conducted in the framework of Lexemic Combinatory Morphology (LCM) that takes the lexeme as the minimal lexical unit, stripped from the inflectional markings only present on word-forms. It puts forward two theories that help to shed light on issues that have been little dealt with in Bantu studies and have to do with the morphophonological interface: Lowenstamm's 'Begining of the word' theory and Anscombre's theory of stereotypes. The former allows us to show that the phonetic zero one would be tempted to posit in noun class 5 owing to the absence of a class marker (CM) is far from representing a phonological, let alone morphological void. Anscombre's theory, on the other hand, enables us to analyse the semantico-syntactic subtle complexities brought about by agentivization, as well as the morphophonological phenomena underlying or accompanying these complexities. Thanks to these two theories and a few others such as grammaticalization theory, three main points are thus considered: (i) the morphophonological manifestations of the zero class marker (ZCM) corresponding to the Bantu noun class 5; (ii) number in a morphophonological perspective; (iii) derivation, nominalizations in particular
Beschreibung:313 Seiten
105 x 148 mm