Gestion collective des aménagements hydro-agricoles au Niger gouvernance locale et mobilisation des ressources pour une mise en valeur viable

Dissertation, Université Toulouse-Jean Jaurès, 2009

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Mossi Maïga, Illiassou (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Baron, Catherine (AkademischeR BetreuerIn), Tidjani Alou, Mahaman (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2013
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Toulouse-Jean Jaurès, 2009
Dissertation, Université de Niamey, 2009
L'irrigation constitue un enjeu majeur pour le Niger, souvent confronté à des déficits alimentaires compte tenu de l'insuffisance de la pluviométrie. Depuis les années 1960, l'accent a été mis sur la réalisation d'aménagements hydro-agricoles surtout dans la vallée du fleuve Niger. Fortement encadrée jusque dans les années 1980 par les services étatiques, la gestion de ces aménagements sera ensuite transférée aux organisations paysannes. Après avoir été accompagnées dans un premier temps dans ce processus, elles seront ensuite entièrement responsabilisées pour la gestion des aménagements à partir des années 1990. Cette étape marque le passage d'une gouvernance étatique, hiérarchisée, à une gouvernance locale. Les organisations paysannes vont mettre en place des règles pratiques, souvent distinctes des règles prescrites, pour faire face aux contraintes financière, technique et organisationnelle. L'observation montre que ces arrangements relèvent souvent du court terme et sont destinés à trouver des solutions concrètes, locales, aux problèmes rencontrés par les exploitants. En s'interrogeant sur le processus d'émergence et d'évolution des règles ; en confrontant les règles prescrites à celles mises en œuvre dans le cadre d'une approche théorique en termes de gouvernance, cette thèse montre que les règles pratiques mettent plus l'accent sur la viabilité sociale que sur des critères d'efficience technique et économique. Mais les organisations paysannes ont du mal à assurer convenablement la pérennité du fonctionnement des périmètres irrigués, notamment parce qu'elles prennent peu en compte la problématique de renouvellement des équipements
Irrigation represents a major issue for Niger, a country which is frequently food non sufficient due to rainfall deficits. Since the 1960s, the focus has been put on the realization of large irrigation networks, essentially in the valley of the Niger river. From the beginning until the 1980s, governmental agencies have played an important role in the management of the irrigation systems. During the ten following years, the management responsibility was progressively transferred to agricultural cooperatives. This period reflects the transition from a hierarchical State governance to a local governance. Since, peasant organizations have been elaborating practical rules, often distinct from the prescribed rules, in order to alleviate financial, technical and organizational constraints. Observations show that these local arrangements were designed following a short term logic to solve concrete and local problems encountered by members of the irrigation networks. Using a theoretical framework based on the concept of governance, this thesis analyzes the emergence and the evolution of the rules, and confronts the prescribed rules to those effectively applied. It shows that practical rules tend to underscore social viability rather than economic and technical efficiency criteria. However, peasant organizations have difficulties to ensure the sustainable working of the irrigated systems, especially because they do not take into account the problem of the equipment replacement
Beschreibung:Bibliogr. p. 257-267
Beschreibung:298 Seiten
Illustrationen
110 x 148 mm
Zugangseinschränkungen:Publication autorisée par le jury