Autoportraits en marge images de l'auteur dans la peinture de la Rennaissance

Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Gigante, Elisabetta (VerfasserIn)
Körperschaft: École des hautes études en sciences sociales (Paris) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Careri, Giovanni (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2010
Schriftenreihe:Lille-thèses
Schlagworte:
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2010
L'objet de cette thèse est l'autoportrait dit « contextuel », ou « situé », dans la peinture de la Renaissance. Il s'agit de l'autoreprésentation que l'artiste insère dans une plus vaste composition dont elle ne constitue pas le sujet principal, et qui peut, éventuellement, se présenter comme une véritable « signature figurée ». L'objectif de la recherche est de comprendre le rôle joué par ce motif dans le dispositif de signification et de réception de l'œuvre. Son ambition est, d'une part, de conjuguer une approche historique et une approche sémiotique et, d'autre part, de présenter un aperçu global du phénomène et une analyse particulière de certaines de ses manifestations. L'étude débute ainsi par une reconstruction des différentes formes sous lesquelles l'autoportrait est dans l'art et dans les sources à la Renaissance (en particulier dans les Vies de Vasari) et se poursuit par l'examen du statut énonciatif de ce motif dans la peinture à l'âge moderne. Cette double mise en perspective introduit et encadre l'analyse de trois autoportraits apparus dans des cycles de fresques réalises dans les premières années du XVI' siècle: ceux du Pérugin (c. 1450-1523) au Collegio dei Cambio a Pérouse, ceux de Pinturicchio (c 1454 1513) dans l'église Santa Mana Maggiore a Spello et ceux de SignorellI (c. 1445-1523) dans la cathédrale d'Orvieto. Leur examen met en Iumière les différentes stratégies par lesquelles l'autoreprésentation du peintre oriente l'interprétation de l'œuvre, en donnant au spectateur une clé d'accès à la théorie de la représentation qui la soutient
This thesis focuses on the "in context" or "dependent" self-portrait found in Renaissance painting, that is to say a self-representation of the artist placed within a larger composition in which it does not constitute the main subject. It may be interpreted as a "figurative signature". The purpose of the research undertaken is to understand the role played by this motif within the system of signification and reception of the work. On the one hand, it aims to combine a historical with a semiotic approach and on the other, to present both an overview of the phenomenon as well as a specific analysis of some of its manifestations. The essay, therefore, begins with a reconstruction of the various forms in which the portrait has appeared in Renaissance art and sources (especially in the Lives of Vasari) and continues by examining its role of enunciation in modern age painting. This double exploration introduces and provides a framework for the analyses of three self-portraits which appear in a series of frescoes painted in the early sixteenth century: those of Perugino (c. 1450-1523) in the Collegio dei Cambio in Perugia, Pinturicchio (c. 1454-1513) in the church of Santa Maria Maggiore in Spello and Signorelli (c. 1445-1523) in the cathedral of Orvieto. The study of theses works highlights the various strategies by which the painter's self-representation guides the viewer's interpretation of the work, offering him a key to understanding theory of representation that supports it
Beschreibung:Bibliogr. p. 361-384. Notes bibliogr
Beschreibung:384, 62, 13 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm