Entre légendes et réalités, des soldats méconnus les tirailleurs sénégalais de la Seconde Guerre mondiale

Dissertation, Université Paul Cézanne - Marseille 3, 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Fargettas, Julien (VerfasserIn)
Körperschaft: Université Paul Cézanne (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône / Marseille) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Jauffret, Jean-Charles (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2010
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Paul Cézanne - Marseille 3, 2010
Entre 1939 et 1945, les "tirailleurs sénégalais" participent au sein des troupes coloniales à tous les combats de l'armée française. Ils se distinguent au cours de la campagne de mai et juin 1940 et lors des combats de la Libération. Ils sont également engagés en Afrique et Proche-Orient dans les rangs de Vichy et de la France Libre. En 1940, ils sont victimes d'exactions de la part des troupes allemandes marquées par le conflit mondial et en cours de nazification. Par la suite, les tirailleurs prisonniers de guerre sont internés en France dans des Frontstalags. Cette expérience leur permet de découvrir la société française. Ces soldats sont en majorité des appelés et des réservistes venus des colonies française d'Afrique subsaharienne. Leur participation au conflit intervient à la suite de la Grande Guerre au cours de laquelle la Force noire avait été engagée massivement. En 1939-1940, ils apparaissent comme un "recours face à la puissance allemande. Les tirailleurs évoluent dans un monde propre, fait de discipline, de traditions et de distinctions entre blancs et noirs. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les unités de tirailleurs sont marquées par de nombreux incidents, en particulier à Tiaroye, en 1944. Les soldats noirs qui sont démobilisés en 1944-1945, se démarquent par une mentalité différente de celle de leurs aînés. La mémoire de ces soldats coloniaux est particulièrement floue. La notion de victime domine. Les anciens combattants africains auraient été oubliés. La question de la cristallisation des pensions marque les esprits et connaît un règlement tardif
Between 1939 and 1945, the Tirailleurs sénégalais participate to all fights of the French Army within the colonial troops. They distinguish themselves in the campaigns of May and June 1940 and during the fights for Libération. They fight also in Africa and Middle East in the ranks of Vichy and of France Libre. In 1940, they are victims of exactions from the German troops that are still affected by the First World War and are being nazificated. Thereafter, the tirailleurs are emprisoned in France in Frontstalags. This experience allows them to discover the French society. These soldiers are mainly conscripts and reservists coming from French colonies of Black Africa. They take part of the conflict, as they did during the First World War when the Force noire was massively recruited. In 1939-1940, they are considered as "recourse" against the German power. The tirailleurs live in a neat world full of discipline, traditions and distinctions between Whites and Blacks. During the Second World War, the units of Tirailleurs experience lot of incidents, particularly in Thiaroye, in 1944. The black soldiers who are demobilized in 1944-1945 have a state of mind different from their elders'. The memory of these soldiers from the colonies is particularly vague. The idea of victim is the one dominating. The war veterans would have been forgotten. The cristallisation and the payment of the pension are strinking and are solved late
Beschreibung:Bibliogr. f. 384-493
Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie
Beschreibung:612 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm