Représentations et dynamiques foncières en zone de contact forêt-savane (pays yambassa) au Cameroun

Dissertation, Université de Ngaoundéré (Kamerun), 2012

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Yambene Bomono Abol Kinan, Henri (VerfasserIn)
Körperschaften: Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (BerichterstatterIn), Université de Ngaoundéré (Cameroun) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Seignobos, Christian (AkademischeR BetreuerIn), Ndame, Joseph-Pierre (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2012
Schriftenreihe:Lille-thèses
Schlagworte:
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université de Ngaoundéré (Kamerun), 2012
Dissertation, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2012
Le pays yambassa inclut au niveau administratif, les arrondissements de Bokito et Ombessa dans le Centre du Cameroun. C'est une région couverte essentiellement d'une savane herbeuse avec des intrusions forestières, dont certaines « construites» par les hommes. Il s'agit de bosquets-fortins entourés de clôtures d'immenses Ceiba pentandra qui ont favorisé l'individualisation de petits groupes humains. Malgré sa position en tenaille entre deux gros réservoirs de peuplement (le pays bamiléké à l'Ouest et le pays éton à l'Est) et son désenclavement lié au passage depuis trente ans d'un axe bitumé qui le traverse et renforce sa proximité avec la capitale, Yaoundé, le pays yambassa reste peu peuplé (moins de 30 hab./km2). Ce qui suscite des interrogations. La solide réputation de pratiques occultes qu'ont acquise les Yambassa depuis la période précoloniale ne saurait être la seule explication à cet état de fait. A l'analyse on se rend compte que les Yambassa suscitent en permanence des innovations techniques et institutionnelles pour la préservation de leur patrimoine foncier. Depuis plus de quinze ans, on observe une prolifération des plantations en savane qui s'apparente à un « marquage [foncier] à l'arbre », Une course à la terre entre autochtones sans marchandisation, ni titrisation, s'est engagée en pays yambassa, avec en filigrane un refus de régulation en faveur d'éventuels immigrants. Les Yambassa semblent habités par une paranoïa, celle de perdre leurs terres. Ils vivent dans l'anticipation de problèmes fonciers et démentent la thèse qui veut que la compétition pour l'accès aux ressources s'accroisse sous les effets de la pression démographique
Beschreibung:Thèse soutenue en co-tutelle
Bibliogr. p. 273-284. Index
Beschreibung:328 Seiten
Illustrationen