L'Alter-révolution verte thailandaise aviculture et riziculture conventionnelle et alternative dans une perspective de développement durable
Dissertation, Université Toulouse, Jean Jaurès, 2009
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2013
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Toulouse, Jean Jaurès, 2009 Cette thèse analyse le déroulement de l’implantation des révolutions agricoles. La méthode consista à étudier les agents avals des filières par entretiens, enquêtes et observations directes en s’appuyant sur les théories des conventions, des chaînes de valeurs et des acteurs réseaux. La recherche a comparé la riziculture et l’aviculture dans les provinces de Khorat et de Suphan Buri. La première partie montre que l’Etat a d’abord freiné ces révolutions, puis contribua à la modernisation. A présent, sa politique s’oriente vers une décentralisation, un soutien aux PME et aux paysans. La seconde partie s’intéresse à la diffusion des révolutions tributaire des progrès techniques. Leur propagation se manifesta par l’intensification, la différenciation, et une spécialisation avec la commercialisation de produits standardisés. Elle s’accompagne d’une territorialisation des secteurs agricoles et d’une sectorisation des territoires. Toutefois, pour des raisons environnementales et sociales, des formes d’agriculture traditionnelle ont perduré (riz parfumé, poulet natif). Certaines sont devenues des alternatives aux révolutions agricoles (agriculture biologique, éthique, spirituelle) qui ont été baptisées “alter-révolution verte”. La troisième partie explique cette résilience par l’influence de la demande et de la qualité ou de la logistique. Une quête identitaire affecte aussi ces filières. Toutefois, révolutions et alter-révolutions vertes sont interdépendantes, unies par des réseaux (ONG, Sino-thaïs, Sogo Shosha) aux liens multiples. Ainsi émerge un “buisson d’alternatives” source d’innovation et de sécurité pour les acteurs dont la catégorisation se trouve relativisée This thesis aims at analyzing the agricultural revolutions in Thailand. The method used was a study of the downstream channels’ agents through interviews, surveys and price observations, on value chain, convention and network theoretical basis. Research compared rice growing and poultry farming in both Khorat and Suphan Buri provinces. The first part of the thesis shows that the State initially curbed the revolutions’ penetration, but thereafter reversely contributed to modernization. Today, its policy is evolving towards decentralization, support to SMEs and to peasants. The second part focuses on the deployment of revolutions, dependent on new technologies developments, which led to intensification, differentiation and specialization, hence to the arrival of standardized conventional products on the market. As a consequence, agricultural sectors concentrated on specific territories, while territories specialized in specific sectors. Nevertheless, for environmental and social reasons, some forms of traditional agriculture survived, like fragrant rice or native chicken, and became alternatives to agricultural revolutions: biological, ethical or spiritual agricultures, they were baptized “Alter-Green Revolution”. The third part explains this resilience by the influence of demand, quality and logistics. Identity quests also impact the channels. Green and Alter-Green Revolutions are interdependent and related through multiple networks (NGO, Sino-Thais, Sogo Shosha) with multiple links. These interrelationships build an “alternative tree”, source of innovation and security for the actors, which become impossible to isolate from each other |
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Beschreibung: | Bibliogr. p. 384-434 |
Beschreibung: | 454 Seiten Illustrationen 110 x 148 mm |