La Commission de l'océan indien, une organisation de développement et de coopération

Dissertation, Université Paris Descartes, 2011

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Ahamada, Mmadi (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Cara, Jean-Yves de (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Paris Descartes, 2011
Depuis sa création en 1984, l’environnement de la Commission de l’Océan Indien a connu des profonds bouleversements. Les évolutions internes et internationales ont sensiblement transformé les enjeux de la coopération sous-régionale. Les membres de la COI souffrent en commun de la fragilité environnementale, des petites e��conomies insulaires et vulnérables face aux catastrophes naturelles. La COI est donc confrontée au défi de trouver des réponses à des questions et phénomènes complexes notamment le développement de ses espaces insulaires. La complexité de ces derniers nécessite une autre pensée du développement et la COI est appelée à réorienter ses axes de coopération et à modifier ses stratégies pour atteindre le développement économique, social et durable de ses membres. En dépit des progrès réalisés grâce à la coopération de la COI, ses membres se heurtaient à des profondes inégalités systémiques dans les domaines du commerce, des finances, de la dette extérieure, des droits et des transferts de technologie, ce qui limitait leur capacité de coopérer de manière significative. Toute une série de facteurs structurels entravaient également la coopération entre les membres de la COI. L’insuffisance des systèmes de communication et le manque de connectivité entre les pays et à l’échelle nationale constituaient un problème majeur. Au regard des expériences sous-régionales et régionales passées, mais aussi présentes, peut-on conclure à la réussite de cette approche pour des économies telles que celles des îles du sud-ouest de l’océan indien ? La coopération sous-régionale telle qu’elle a été orientée et telle qu’elle se perpétue, a-t-elle permis ou permettra-t-elle d’atteindre les objectifs fixés ? Comment et dans quelle mesure la COI peut-elle jouer un rôle supranational ? La COI dispose-t-elle réellement d’une autorité pour obliger ses membres à respecter leurs engagements ? En bref, on peut se demander dans quelle mesure la COI peut faire de la coopération entre ses membres un véritable levier de développement
Since its creation in 1984, the environment of the Indian Ocean Commission (IOC) knew profound turnovers. The internal and international evolutions appreciably transformed the stakes in the sub-regional cooperation. The members of the IOC suffer in common from the environmental fragility, the Small Island and vulnerable savings in front of natural disasters. The IOC is thus confronted with the challenge to find answers to questions and complex phenomena; in particular, the development of its island spaces. The complexity of these last ones requires another thought of development and the IOC is called to reorganize its axes of cooperation and modify its strategies to reach economic, social and sustainable development of it members. In spite of the progress achieved thanks to the cooperation of the IOC, its members collided with profound systematic disparities in the field of business, finance, foreign debt, rights and technology transfers, which limited their capacity to cooperate in a significant way. A whole series of structural factors also hindered the cooperation between members of the IOC. The incapability of the systems of communication and the lack of connectivity between countries as well as on national scale, constituted a major problem. Given the past and present sub-regional and regional experiences, can we talk in terms of the success of this approach for economies such as those of the islands of the southwest of the Indian Ocean? Can the sub-regional cooperation as it was and continues to be directed, allow its members to reach to the fixed objectives? How and in which measure can the IOC play a supranational role? Has IOC really an authority to oblige its members to respect their commitments? In short, we can wonder as to what extent the IOC can make the cooperation between it members a real control lever of development
Beschreibung:Bibliogr. f. 385-430
Reproduction de : Thèse de doctorat : Droit international public. Droit de développement : Paris 5 : 2011
Beschreibung:482 Blätter
Illustrationen
105x148 mm