La fin d'un mythe mouvements de haine dans la relation mère-enfant

Dissertation, Université Paris Diderot Paris 7, 2011

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Vogiatzoglou, Kyveli (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Gori, Roland (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Paris Diderot Paris 7, 2011
Dans ce travail, il s'agit d'un questionnement articulant la théorie et la clinique. Au travers de récits cliniques singuliers, la représentation de l'amour maternel instinctuel, naturel et inconditionnel, qui revient de nos jours dans l'idéologie prédominante, est remise en question. La clinique de la maternité conduit inévitablement à une étude de l'ambivalence qui se trouve au cœur de toute relation humaine, y compris la relation d'une mère à son enfant. Des traumatismes et des souffrances passés peuvent empêcher une femme qui devient mère d'investir son enfant, et rendre l'accès à la maternité extrêmement difficile. Ce travail interroge les raisons pour lesquelles la venue d'un enfant au monde peut provoquer des mouvements de haine inconsciente, parfois symptomatique et destructrice. La différence entre les termes agressivité, violence et haine est mise en évidence. La question de l'infanticide, passage à l'acte d'extrême violence est aussi abordée comme l'apogée d'une maternité hors loi. La haine renvoie toujours à l'horreur de la castration, à la position d'être manquant. C'est la réactivation du manque qui peut venir se lier étroitement à la haine comme passion de l'être en tant que manque à être. Derrière tout deuil impossible, il y a le deuil impossible de l'objet maternel, de la Chose, qui constitue le véritable pôle de la haine du sujet
This work articulates theory and clinical practice in order to examine the representation of mother's instinctual, natural and unconditional love through different clinical narratives. Clinical work with mothers leads inevitably to a study of the ambivalence in every human relationship, including the mother-child relationship. Past trauma and suffering can disrupt a mother's libidinal investment in her child and make the transition to motherhood extremely difficult. This work investigates the reasons for which a child's birth can cause different movements of unconscious hate that can become symptomatic and destructive. The difference between the terms aggression, violence and hate is underlined. The question of infanticide, acting out of extreme violence, is as well posed, as the ultimate point of an "out-law" motherhood. Hate reflects the horror of castration and the lack of being. The reactivation of lack is connected to hate, as a passion of being, defined as lack of being. Behind every impossible mourning, the impossible mourning of the maternal object, of the Thing, is revealed. The Thing is the real pole of the subject's hate
Beschreibung:Reproduction de : Thèse de doctorat : Psychanalyse et psychopathologie : Paris 7 : 2011
Beschreibung:356 Seiten
105 x 148 mm