La place de la notion de charité en éthique au moment du Concile Vatican II

Dissertation, Université de Strasbourg, 2011

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Trautmann, Frédéric (VerfasserIn)
Körperschaften: Université de Strasbourg (BerichterstatterIn), Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Thiel, Marie-Jo (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université de Strasbourg, 2011
La charité est une notion complexe en raison de son histoire. Les apports de la philosophie grecque, du donné scripturaire, patristique et scolastique, ainsi que le champ d'application social et communautaire sont autant d'éléments qui ont permis aux théologiens du renouveau moral de la première moitié du XXe siècle, de redonner une place éminente à la charité comme vertu, mère et forme des autres vertus. Cette redécouverte de la vertu de charité permet de sortir la morale du juridisme et de l'extrinsécisme dans lequel elle s'était progressivement enfermée et d'envisager la vie chrétienne comme une orientation vers le bonheur dont la règle fondamentale est le double commandement de l'amour de Dieu et du prochain qui a des implications multiples dans les domaines spirituel, social et communautaire. L'élaboration des textes du concile Vatican II, en particulier le chapitre V de Lumen Gentium, complété en Gaudium et Spes, reprend en partie seulement le donné développé par les théologiens du renouveau au sujet de la charité sous l'angle de la communion trinitaire et d'une ecclésiologie de communion, et non plus dans une perspective vertueuse héritée du thomisme. L'homme peut répondre à sa vocation universelle à la sainteté dans la charité qui n'est rien d'autre que de vivre de la sainteté de Dieu et dans la perfection de l'amour. La même sainteté vaut pour tous; elle se vit selon des modalités variées suivant l'état de vie de chacun. La charité structure la vie chrétienne de manière responsoriale où chacun est invité à répondre à sa vocation d'homme et de baptisé en aimant Dieu et son prochain
Charity is a complex concept because of its history. The contributions of greek philosophy, scriptural, patristic and scholastic theology, as well as the scope of social life, are all factors that allowed theologians of moral renewal of the first half of the twentieth century, to restore charity as virtue, mother and form of all other virtues. This rediscovery of the virtue of charity makes out the morality of legalism in which she had gradually enclosed. Christian life is now a way to the holiness, which the basic rule is the double commandment of love of God and neighbor, which has many implications in the spiritual, social and community areas. The texts of Vatican II, particularly the fifth chapter of Lumen Gentium, completed by Gaudium et Spes, includes part only the thinking developed by theologians about the revival of charity in terms of trinitarian communion and an ecclesiology of communion. The Council does not reproduce the virtuous perspective of thomism. Christians can respond their universal vocation to holiness in charity, which is nothing more than to live as God's holiness and the perfection of love. Holiness is the same to all, although she is lived in a variety of modes, depending on the condition of life for everyone. Charity is presented as a responsorial structure of Christian life : everyone is invited to respond to his vocation of man and baptized by loving God and neighbor
Beschreibung:Bibliogr. p. 262-289. Notes bibliogr
Beschreibung:295 Seiten
105 x 148 mm