Les danses de couple lieux et territoires de pratique et d'apprentissage en France

Dissertation, Paris École des hautes études en sciences sociales, 2003

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1. Verfasser: Apprill, Christophe (VerfasserIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2011
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris École des hautes études en sciences sociales, 2003
Absente des objets traditionnels de la sociologie de l'art, ne relevant pas de la sociologie du sport, la danse constitue un point aveugle des sciences sociales. Dans l'aridité de ce Sahel statistique, bibliographique et conceptuel, la place des danses de couple est marginale. Elles représentent pourtant une pratique culturelle fortement ancrée, largement partagée, aux multiples dimensions agissantes : mixité sexuelles, négociation des identités de genre, rituels du bal, processus de transmission, codification, fonctions sociales... Comme lieu de pratique stéréotypé, le bal, selon le sens commun, a connu au XXème siècle un âge d'or, un déclin et un renouveau, scansions d'un régime dont l'analyse connaissent depuis de multiples formes de résurgence (bals tango, soirées lyndi hop) et de permanence (thés dansant et dancings) qui empruntent les voies de la folklarisation. La culture du bal est l'objet d'une reconstruction intense dans une luralité de territoires, tandis que les notions de bal et de danse de couple sont instrumentalisées autant par les pouvoirs publics que par le tissu associatif pour composer de nouvelles sociabilités. A la transmission familiale s'est substitué le développement d'écoles de danse, puis, de cours dispensés par des structures polyvalentes (centres culturels) et associatives, aujourd'hui majoritaires, qui entretiennent un rapport antagoniste à l'improvisation. Une enquête quantitative auprès du public qui apprend à danser démontre la multiplicité des représentations qui varient selon les danses apprises
Absent from the traditional issues of the sociology of art, neither coming within the sociology of sports, dancing is a blind spot of social sciences. Within the dryness of a Sahel of statistics, bibliographies and concepts, couple dances are marginal. However they represent a deeply-anchored and widely-shared cultural custom with various and effective dimensiosn : mixing of sexes, negotiation of the identities of genres, ballroom rituals, transmission processes, codification, social functions...As a place of stereotyped practices, and according to the common sense, ballroom dancing in the 20th century went through golden age, a waining and a revival, scansions of an evolution which relativity can be revealed by analysis. Left for moribund at the begining of 70's, couple and ballroom dances have known multiple forms of resurgence (tango balls, lindy hop parties) and persistence (tea dance and dance halls) that speak through a folk craze. The ballroom dancing culture is the subject of a passionate reconstruction throughout multiple territories while the notions of ballroom dance and couple dance are used as instruments by political authorities and association networks to weave new forms of sociability. The handing down of family traditions has been substituted by the development of dance schools and the, training courses given by multi-activity and associative structures (cultural centers), today a majority, who are on conflicting terms with improvisation. A quantative survey carried out among the people who take courses reveals how multiple the representations of the dances they learn can vary
Beschreibung:521 Seiten