Etre vu, se voir, se donner à voir les dires du soi en situation d'étiquetage, par des "patients" de la psychiatrie dans une communication publique
Dissertation, Paris, CNAM, 2009
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2010
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Paris, CNAM, 2009 Just as action on the physical world implies acts of nomination, subjects in their social interactions rely on processes of categorization based on their earlier experiences. This labelling of others offers a framework for interpreting the relationship between subjects, and is coherent with the place and the role which subjects give themselves and the way in which they see their own action, as well as the place and the role that they assign to others. The practices of labelling are visible in the institutions, giving rise to many differing forms of social intervention (for example, Education, Formation, Social Work and Health).This thesis, starting from the perceived facts of what social actors feel is "being catalogued", is centred on a filmed debate of "psychiatric patients". Negatively labelled people have the feeling of being categorised as members of a stigmatised group, rather than as being seen as real individuals. How do people perceive such labelling? How do they adapt to it? How does such labelling effect the way in which individuals/groups present themselves? It is through a variety of settings that each of these actors express verbally and gestually the label(s) which impact on a given social interaction. Subjects are not then the passive carriers of labels emitted by others, but active in the way in which they live out such labels. As a consequence, this thesis opens prospects for comprehension and action for further research, and for the social practices of the negatively "labelled" people De même que l'action sur le monde physique implique des actes de nomination, les sujets dans leurs interactions sociales procèdent à une catégorisation reposant sur leurs expériences préalables. Cet étiquetage d'autrui fonctionne comme une grille d'interprétation des rapports entre sujets, cohérente avec la place et le rôle que le sujet se donne lui-même et la manière dont il voit sa propre action, ainsi que la place et le rôle qu'il assigne à autrui. Les pratiques d'étiquetage sont visibles dans les institutions, donnant lieu à autant de métiers d'interventions sur autrui (Education, Formation, Travail Social, Santé, etc.). Cette thèse analyse les processus d'étiquetage à partir de ce que les acteurs sociaux repèrent comme le fait d' « être catalogué »., et pour cela, s'appuie sur l'analyse d'un débat filmé de "patients de la psychiatrie". Les personnes étiquetées négativement ont le sentiment de n'être pas vues comme des personnes, mais regardées comme membres d'une catégorie stigmatisée. Comment les personnes perçoivent ces étiquetages, se les sont appropriés ? De quelles façons les négocient-elles de soi à soi et de soi à autrui, particulièrement, en situation de communication, lorsqu'elles se présentent. Le sujet n'est pas le "porteur" passif des étiquettes émises par d'autres, mais est actif dans sa façon de vivre ses étiquettes. Il s'ouvre alors des perspectives de compréhension et d'action tant pour la recherche, que pour les pratiques sociales des personnes "étiquetées" négativement |
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Beschreibung: | 232 ungezählte Seiten 105 x 148 mm |