Pratiques populaires de temps libre dans les jardins ouvriers
Dissertation, Université de Paris 8, 2007
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2010
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université de Paris 8, 2007 Cette thèse relève de la sociologie du quotidien et des cultures populaires. Un 1er détour, théorique, est effectué par le champ des temps sociaux et par celui des différentes formes de culture. Un 2ème, historique, traite de l'évolution des jardins ouvriers, nés au XIXe jusqu'aux jardins collectifs d'aujourd'hui. Cependant, la recherche repose, pour l'essentiel, sur une approche de terrain relevant d'une démarche ethnographique. Durant 4 années, tour à tour observateur, participant ou acteur, le chercheur a procédé à l'exploration d'une petite association, fondée en 1935, composée de jardiniers cultivant des parcelles sur le Fort d'Aubervilliers : la Société des Jardins Ouvriers des Vertus. Resituée au cœur du département 93 et évoquée sous différents aspects - historique, organisationnel -, elle est présentée comme un espace de formation informelle relevant de l'éducation populaire. Les pratiques d'autoproduction, d'appropriation de l'espace, et de sociabilité mettent en évidence les valeurs, les goûts et les compétences en jeu, comme autant d'expressions culturelles vécues au quotidien. Pratiques ordinaires plutôt que productions d'œuvres, échanges réciproques de savoir plutôt que transmission à sens unique, apprentissages informels plutôt qu'institutionnalisés, les arts de faire dont il est question sont peu reconnus. Pourtant, alors que les frontières entre travail et loisir, activités intellectuelles et manuelles, apprentissage et expérience, peine et plaisir, s'effacent, c'est un mode de rapport au monde spécifique qui se dessine autour d'un processus global d'appropriation Over a period of four years, participatory research was conducted examining a small local voluntary association of gardeners, "la Société des Jardins Ouvriers des Vertus", in existence for 70 years, in the Fort d'Aubervilliers neighbourhood located in the Department of Seine Saint Denis, 2 km from the centre of Paris. This study is situated in the field of "everyday sociology" and sociology of working-class culture. The study is essentially based on a milieu and ethnographical approach whereby the researcher has been alternatively an observer and a participant. The question of free time is examined within the theoretical frameworks of social time and cultural forms. A second lens is historical, and examines the evolution from the allotment gardens of the 19th century to the collective gardens of today. Topics covered include: management, membership, organization, division of space, etc. The study concludes that the associative form is a basis for learning, especially for working class people. Autonomous production practices, appropriation of space and sociability reveal values, tastes, skills and competencies and show how working-class people are living in day to day leisure time. Their ways of life are more about ordinary practices than artistic production. Mutual learning styles are more frequent than academic or tutorial transmission. They learn more from experiences than from institutional instruction. This gardening culture is not recognised. However boundaries between work and leisure, intellectual and manual practices, learning and experience, are disappearing. It is a way of interconnection to the world which is developed through different phases of appropriation |
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Beschreibung: | 406 Seiten 105 x 148 mm |