Sainteté royale et pouvoir universel en terre d'Orthodoxie (fin du Moyen Âge et début de l'époque moderne)

Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2003

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Guran, Petre (VerfasserIn)
Körperschaft: École des hautes études en sciences sociales (Paris) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Boureau, Alain (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2003
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2003
Cette recherche se propose d'analyser le phénomène de la sainteté royale aux derniers siècles de l'empire byzantin et dans la sphère d'influence culturelle, religieuse et politique de Byzance, définie par la liaison avec le patriarcat de Constantinople. Cette grande unité ecclésiastique, issue de la séparation graduelle de l'Occident et de l'Orient chrétiens, a permis la configuration d'un univers propre à l'intérieur duquel l'empereur byzantin gardait l'image d'un empereur universel. Néanmoins, la coïncidence entre une unité politique et une unité ecclésiastique a permis peu à peu la constitution d'une autorité religieuse appelée à jouer également un rôle universel. Le patriarche de Constantinople, qui porte depuis longtemps déjà le titre d'oecuménique, devint une institution nécessaire à la direction de la société chrétienne au même titre que l'empereur, vocation proclamée déjà par un patriarche de Constantinople au IXe siècle (Photius). Ce processus historique rencontre au XIVe siècle le développement d'une pensée théologique (Grégoire Palamas), qui participe à un changement de conception sur le rôle religieux du pouvoir politique. Ainsi l'empire chrétien est dépourvu de l'assise théologico-politique, qui a présidé à son apparition mille ans auparavant. La société chrétienne a néanmoins besoin d'un guide dans son acheminement vers la fin des temps. Le dernier siècle de Byzance et les premiers siècles des sociétés post-byzantines enregistrent la tentative des grands prêtres d'assumer ce rôle. Byzance laisse derrière elle une société culturellement et religieusement homogène, sur un vaste territoire (allant de la Russie au Proche-Orient), mais qui fait l'économie de l'institution impériale. Les monarchies post-byzantines ne furent pas capables de reproduire la théologie politique de l'empire. Pour définir ce monde, la notion géopolitique "orthodoxie" marquant le début d'une modernité propre, évoque la fidélité à une formule théologique forgée au XIVe siècle
Beschreibung:484 Seiten
105 x 148 mm