Les plombs inscrits de Siscia

Dissertation, Paris, EPHE, 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Radman-Livaja, Ivan (VerfasserIn)
Körperschaft: École pratique des hautes études (Paris) (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Reddé, Michel (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2010
Schriftenreihe:Lille-Thèses
Schlagworte:
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Paris, EPHE, 2010
La collection romaine du Musée Archéologique de Zagreb contient près de 1200 étiquettes de plomb inscrites en provenance de l’antique Siscia. Ces objets sont des plaquettes rectangulaires munies d’un trou circulaire (avec quelques exceptions possédant deux, voire même trois perforations, suite aux cassures du premier ou du second trou). Ces trous étaient sans doute destinés au passage d’une corde ou d’un fil en métal, servant à relier la plaquette à la marchandise. Elles portent toutes au moins une inscription incisée, mais sont généralement inscrites des deux côtés, en majuscule cursive voire aussi en capitale. Les inscriptions suivent généralement le même modèle: sur une face se trouvent des noms personnels tandis que la mention de la marchandise, le plus souvent sous forme abrégée ainsi que le prix et parfois aussi une indication de quantité ou de poids se trouvent sur l’autre face. Il fait peu de doute que la majeure partie de ces plombs inscrits avait un rapport avec le commerce de la laine et l’industrie textile car des noms de produits textiles apparaissent plus ou moins régulièrement sans être abrégés et de ce fait l’interprétation des abréviations couramment attestés sur les étiquettes ne pose pas vraiment de difficultés. Les autres abréviations se référent généralement à des termes de couleur. Ces étiquettes étaient vraisemblablement utilisées par les foulons et les teinturiers pour marquer la propriété de leurs clients. En notant sur l’étiquette attachée au produit le nom du client, le prix et le type de service à exécuter (confection, nettoyage, teinture, etc…), l’artisan pouvait plus facilement rendre son bien au client
The Roman Department of the Zagreb Archaeological Museum contains close to 1200 inscribed lead tags found in the ancient city of Siscia. All of those tags are small lead tablets, of a more or less rectangular shape, pierced with a hole (sometimes even two or three perforations) so that the tag could be attached to the merchandise with a small rope or a metal wire. They all carry an inscription, sometimes only on one side, but usually on both sides. Those inscriptions are always written in capital letters or the older Roman cursive. Those inscriptions generally follow the same model: on one side, one can read personal names while the other side of the tag usually carries an inscription mentioning the merchandise, most of the time in an abbreviated form, as well as a price and quite often an indication of quantity or weight. There is no doubt that most of them are linked to the wool trade and the textile industry. Names of textile products appear more or less regularly without being abbreviated and thus the interpretation of most common abbreviations is not in doubt. The other abbreviations are mostly related to terms of colour. Those tags were most likely used by fullers and dyers as ownership labels. By noting the name of the client as well as the type of cloth or service and the price on the tag which was subsequently attached to the item to be processed (i.e. cleaned or dyed), shop owners could more easily return their property to the clients
Beschreibung:Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie
Beschreibung:596, 272 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm