Logiques économiques et comptes domestiques en milieux populaires ethnographie économique d'une "zone urbaine sensible"
Dissertation, Université de Reims Champagne-Ardenne, 2010
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Weitere Verfasser: | , |
Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2010
|
Schriftenreihe: | Lille-Thèses
|
Schlagworte: | |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Dissertation, Université de Reims Champagne-Ardenne, 2010 Cette thèse porte sur l'organisation des budgets et les habitudes de consommation des milieux populaires. Cet objet permet de comprendre et d'analyser les logiques économiques et sociales à l'oeuvre dans le fonctionnement de l'économie domestique des ménages à faible revenu. La recherche repose sur une enquête ethnographique auprès d'habitants d'un quartier populaire d'une ville moyenne hnçaise ainsi que sur les structures locales, publiques et privées, d'encadrement et de normalisation des budgets domestiques (centres sociaux et associations bancaires). Analyser le regard que des agents d'institutions, en charge de discipliner les budgets domestiques, portent sur les comportements économiques des milieux populaires, fait apparaître les impensés contenus dans les recensions des budgets domestiques et les évaluations de leur conformité à la règle de l'équilibre comptable. La méthode ethnographique pennet de rendre compte des rationalités économiques suivies par les enquêtés - la manière dont les pratiques et les représentations économiques de ces agents sociaux font système - tout en restituant les conditions de possibilités dans lesquelles elles s'établissent. La façon dont ils réagissent à la double dimension (budgétaire et interactionnelle) de la domination économique expliquent les différences de niveau de vie dans des conditions d'existence semblables.Étudiées au travers de trois axes (budgétaire, spatial et temporel), les logiques économiques présentent de fortes similitudes. Ces économies domestiques supportent tout d'abord une forte contrainte budgétaire,rigidifiée par un ensemble de dispositifs institutionnels et bancaires. Elles se déploient ensuite au sein de maisonnées de survie et supposent le recours à de multiples formes de transactions intimes. Elles s'exercent enfin selon une double unité de temps : l'immédiat, régi par l'urgence du quotidien ; le lointain, structuré par l'insécurité matérielle et la certitude de l'incertitude de ce que réserve le lendemain. Ces éléments conduisent à parler d'une « rationalité économique de classe », partie intégrante de la culture populaire This thesis is about budget organisation and consumption habits among working-classes. This object enables to understand and analyse economic and social logics implemented by households with low income to make home domestics work. The research consists in an ethnographie fieldwork among inhabitants of a working-class neighbourhood in a French middle-sized city and among local structures, public and pnvate, that care about controlling and normalizing domestic budgets (communal centres and banking associations). Analysing how officers in charge of disciplining domestic budgets look at economic behaviours of working-class people reveals the non-thoughts that stand in the domestic budget reviews and in their compliance with accounting balance des.Ethnographie methodology helps to describe the economic rationalities that the respondents follow - how their practical experience and ways of thinking come to a system. It also allows us to make out the conditions that lead people to them. How they cope with the twofold dimension (relative to both budget and interaction) of the economic domination explains the differences we observe in their ways of living whereas they seem to live the same way. Explored through three scopes (budget, time and space), economic logics have important similarities. Home domestics have to put up with a strong budgetary constraint toughened by a set of institutional and banking operations. Then these logics expand in survival househoIds and presuppose to resort to multiple intimate transactions. Lastly they take place into a double time unit : the very present, governed by day-to-day urgency ; the distant future, structured by material insecurity and the only howledge that you will never know what tomorrow can be. According to these elements, we can talk about « class economics rationality », fully incorporated in working-class culture |
---|---|
Beschreibung: | Bibliogr. p. 715-731 |
Beschreibung: | 767 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |