Orphée de Pierre Henry et Pierre Schaeffer, 1951-2005 de palimpseste en palimpseste

Dissertation, Universität Rouen, 2010

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Delhaye, Cyrille (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Castanet, Pierre Albert (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: S.l. s.n. 2010
Schriftenreihe:Lille-Thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Universität Rouen, 2010
Orphée de Pierre Henry et Pierre Schaeffer, passe surtout pour être connu comme le premier opéra de musique concrète, faisant intervenir dès 1951, une chanteuse seule sur scène, face à une partie musicale fixée sur bande magnétique (Orphée 51 ou Toute la lyre). Souvent évoquée, mais rarement analysée, la portée de ce geste créateur s'éclipse fréquemment face au scandale retentissant que la seconde version de cette oeuvre provoque, deux ans plus tard, au festival de musique contemporaine de Donaueschingen, en Allemagne (Orphée 53). En outre, la consultation de nombreuses pièces d'archives privées nous apprend qu'au delà de ces deux incunables, les deux compositeurs, en dépit de leurs divergences méthodologiques et esthétiques, declinent indépendamment Orphée en une multitude de versions corollaires : palimpseste jusqu'alors inexploré et traversant pourtant la deuxième moitié du XXème siècle. Par circonvolution, il sera démontré que la figure du palimpseste peut être étendue à un corpus d'oeuvres plus large que celui pressenti initialement ; puisque certains des sons les plus emblématiques d'Orphée entretiennent des relations d'équivalences avec d'autres, puisés pourtant dans des opus a priori isolés de Pierre Henry et espacés pour certains de plusieurs dizaines d'années. Cette démarche, éclairée du point de vue méthodologique à travers le prisme connexionniste, vise finalement à révéler les premiers jalons d'un processus de composition extrêmement complexe, propre à ce compositeur : fondée sur un système d'indexation par taxums de l'ensemble de ses sons, cette approche engendre et favorise, de fait, une écriture profondément autogénérationnelle
Pierre Henry and Pierre Schaeffer wrote Orphée, a masterpiece primarily known as the first opera of concrete music. In 1951, it already brought into play a singer alone on stage, with a musical backing recorded on a magnetic tape (Orphée 51 or Toute la lyre). Often mentioned but rarely analyzed, this act of creativity is often eclipsed by the scandal that the second version of this work caused two years later, at the Contemporary Music Festival of Donaueschingen in Germany (Orphée 53). Despite their methodological and aesthetic differences, the two composers declined Orphée in many corollary versions that can be found in private archives : palimpsest that remained inexplored during the second half of the twentieth century. By circumvolution, it show that the concept of palimpsest can be extended to a larger than originally anticipated ensemble of works, since some of the most iconic sounds of Orphée show equivalence relationships with sounds from other Pierre Henry's isolated works, which are sometimes separated by tens of years. We use the connectionist approach to reveal the first steps of an extremely complex process of composition, which is unique to Pierre Henry. It is based on an indexing system of all of its sounds, and supports a self-generational writing
Beschreibung:Bibliogr. p. 483-506. Discogr. p. 507-508
Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie
Reproduction de : Thèse de doctorat : Musique et musicologie : Rouen (Normandie) : 2010
Beschreibung:997 Seiten
Illustrationen