Du romantisme au classique dans la musique E.T.A. Hoffmann, Amadeus Wendt et la musique de Ludwig van Beethoven

Dissertation, Universität Lille, 2010

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Chèvremont, Alexandre (VerfasserIn)
Weitere Verfasser: Boissière, Anne (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2010
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Universität Lille, 2010
Personne, aujourd'hui, n'aurait l'idée de contester que la musique de Beethoven appartient au style classique initié par Haydn et Mozart. Pourtant, cette évidence cache un authentique problème philosophique : que peut signifier le fait de parler de "musique classique" ? Le présent travail se propose un double objectif : exhumer la pensée d'un philosophe méconnu, Amadeus Wendt, à l'origine de la première formulation, en 1836, de l'idée d'une période classique dans la musique ; et montrer que son esthétique prolonge et confirme le romantisme musical de E. T. A. Hoffmann, retravaillé dans cette perspective. Pour Hoffmann comme pour Wendt, la musique de Beethoven représente le sommet de la musique instrumentale, et exige à ce titre d'être éclairée par leur réflexion sur l'histoire universelle de la musique et de l'art. L'ensemble des écrits esthétiques de l'un et de l'autre est donc ici étudié. La confrontation entre Hoffmann et Wendt au sujet de Beethoven se situe aux antipodes du résultat de l'esthétique de Hegel, qui, à la même époque que les écrits de Wendt, considère que la musique, par son extrème "romantisme", menace de sortir des frontières de l'art, et reste étonnament muette sur Beethoven. Le classique selon Wendt est au contraire à comprendre comme l'aboutissement des promesses du romantisme défini par Hoffmann au sujet de la musique. Par-delà leur réflexion sur l'histoire de l'art, Hoffmann et Wendt indiquent que la musique, de façon indépassable dans l'histoire, va jusqu'à accomplir l'essence de l'art
Nobody would deny today that Beethoven's music belongs to the classical style started out by Haydn and Mozart. Yet, the obviousness of this statement hides a genuine philosophical problem : what does speaking of "classical music" imply ? The following work pursues two aims : exhuming the thought of a neglected philosopher, Amadeus Wendt, who gave the first formulation of the idea of a classical period in music in 1836 ; and proving that his aesthetics prolongs and confirms E.T.A Hoffmann's musical romanticism, which in this perspective will be given more thought. To both Hoffmann and Wendt, Beethoven's music represents the height of instrumental music, and must be clarified in this regard by their thinking about the universal history of music and art. Their aesthetics is thoroughly studied here. The confronting views of Hoffmann and Wendt about Beethoven are the exact opposite of the result of Hegel's aesthetics, who considers, at the time of Wendt's writings, that music, because of its extreme "romanticism", is on the brink of transgressing the bounds of art, and remains surprisingly silent about Beethoven. The classic, according to Wendt, must on the contrary be understood as the fulfilling of the promises of Hoffmann's romanticism about music. Beyond their thinking about the history of art, Hoffmann and Wendt suggest that music completes the essence of art, what cannot be superseded in history
Beschreibung:Bibliogr. f. 433-442. Notes bibliogr
Reproduction de : Thèse de doctorat : Philosophie. Arts : Lille 3 : 2010
Beschreibung:447 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm