Pourquoi les images? de l'histoire de l'art à l'histoire des entreprises, aller-retour

L’histoire de la photographie s’est enracinée dans le champ de l’histoire de l’art, en adoptant une perspective focalisée sur les images, et les travaux d’histoire critique subséquents ont, dans leur grande majorité, conservé cette approche centrée sur le figuré. Aucune raison inhérente ne prédestin...

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Veröffentlicht in:Photographica / Société française de photographie
1. Verfasser: Edwards, Steve (VerfasserIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: 2024
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’histoire de la photographie s’est enracinée dans le champ de l’histoire de l’art, en adoptant une perspective focalisée sur les images, et les travaux d’histoire critique subséquents ont, dans leur grande majorité, conservé cette approche centrée sur le figuré. Aucune raison inhérente ne prédestinait pourtant l’étude de la photographie à devenir une histoire des images, d’autant plus qu’à certains égards, la représentation picturale n’est peut-être pas l’aspect le plus important de la pratique photographique. Ces dernières années ont vu fleurir une multitude de travaux analysant la photographie sous l’angle économique, en s’intéressant à ses dimensions industrielle et marchande. Dans cet article, je présente quelques-uns des débats qui animent le champ académique de l’histoire des entreprises et soulèvent des questionnements pertinents pour les historiens de la photographie. L’étude fondatrice sur Kodak menée par Reese V. Jenkins, Image and Enterprise (1975), nous donne l’occasion d’examiner certains d’entre eux. Une brève conclusion sur le commerce du daguerréotype en Grande-Bretagne fournit une illustration, aussi bien qu’une coda, à ces thématiques.
Photographic history took root in the discipline of art history with its focus on pictures, and subsequent critical histories have largely retained this image-centred focus. Yet there is no inherent reason why the study of photography needed to become a history of pictures especially, as in some respects the images might not be the most important aspect of the practice. In recent years there has been a flurry of studies examining aspects of photographic industry and business arrangements. In this article I present some debates from the field of academic business history, which raise issues of relevance for historians of photography. Reese V. Jenkins’s influential study of Kodak, Image and Enterprise (1975), provides the opportunity for investigating some of these issues. A short conclusion on the English daguerreotype trade provides an illustration or coda to these themes.
ISSN:2780-8572