La photopeinture en quête de définition (1860-1900) entre art et industrie, succés bourgeois et mépris critique = overpainting in search of definition (1860-1900)
Alors que la photographie semble condamnée à la monochromie, le xixe siècle ne tarde pas à s’affirmer comme celui d’une quête de la couleur. Solution parmi d’autres palliant les limites du médium, la photopeinture se développe et oscille entre retouche et métamorphose. Tirant profit du réalisme phot...
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| Veröffentlicht in: | Photographica / Société française de photographie |
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| 1. Verfasser: | |
| Format: | UnknownFormat |
| Sprache: | fre |
| Veröffentlicht: |
2023
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Tag hinzufügen | Zusammenfassung: | Alors que la photographie semble condamnée à la monochromie, le xixe siècle ne tarde pas à s’affirmer comme celui d’une quête de la couleur. Solution parmi d’autres palliant les limites du médium, la photopeinture se développe et oscille entre retouche et métamorphose. Tirant profit du réalisme photographique et prétendant l’améliorer avec des pigments et un luxueux aspect pictural, ce « petit art » est une forme d’intervention plus extrême et assumée que d’autres. Cet article propose de recenser les possibilités de cette pratique souvent oubliée et de mettre en lumière ses hésitations constantes. Hybridation bouleversant le monde de l’image, la photopeinture est multiple et ses contours difficilement traçables. Facilité commerciale, rapide et peu chère, véritable aubaine pour les bourgeois en mal de représentation, elle est aussi perçue comme déchéance artistique empiétant sur le terrain des peintres et graveurs, ainsi que menace aux yeux de puristes inquiets pour l’intégrité du principe photographique. While photography was initially condemned to monochromy, the 19th century rapidly asserted itself as a century on a quest for color. Overpainting, as one of the solutions to this limitation of the medium, developed and oscillated between retouching and metamorphosis. Playing on photographic realism while claiming to improve it with pigments and a luxurious pictorial surface, this "small art" represents a form of intervention more extreme and assumed than others contemporary practices. This article proposes to list the possibilities of this often-forgotten practice and to highlight its constant hesitations. Upsetting the visual sphere by producing a hybrid print, overpainting is a multiple practice, the contours of which are difficult to delineate. A commercial facility, fast and cheap, it was much appreciated by the bourgeoisie eager for photographic representations. It was also perceived as signalling an artistic decline, infringing on painters’ and engravers’ territory, as well as posing a threat to photographic purists concerned with the integrity of the photographic principle. |
|---|---|
| Beschreibung: | Illustrationen |
| ISSN: | 2780-8572 |