Le chantier est un atelier l'architecte dans ses différents rôles et le processus de transformation à l’œuvre sur le chantier de l'église Saint-Sulpice à Paris (1700-1750) = The building Site is a Workshop : the Architect in his different roles and the process of transformation at work during the construction of Saint-Sulpice in Paris (1700-50)
Dans la suite des nombreuses études sur la construction de l’église Saint-Sulpice à Paris, cet article propose de montrer les contingences qui ont influencé les décisions prises en cours de chantier. Au-delà du clivage artiste/commanditaire, trop réducteur, on comprend que l’architecte – ici Jean-Ni...
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| Veröffentlicht in: | Bulletin du Centre de Recherche du Château de Versailles / Centre de Recherche du Château de Versailles |
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| Format: | Online |
| Sprache: | fre |
| Veröffentlicht: |
07 novembre 2022
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| Schlagworte: | |
| Online Zugang: | Volltext |
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Tag hinzufügen | Zusammenfassung: | Dans la suite des nombreuses études sur la construction de l’église Saint-Sulpice à Paris, cet article propose de montrer les contingences qui ont influencé les décisions prises en cours de chantier. Au-delà du clivage artiste/commanditaire, trop réducteur, on comprend que l’architecte – ici Jean-Nicolas Servandoni – n’est pas l’unique maître à bord et doit tenir compte des différents avis et réalités matérielles au cours du chantier, jusqu’à voir le projet initial passablement modifié. Cela est possible par la réévaluation du pouvoir décisionnaire en matière de chantier au sein des paroisses en général et de celle de Saint-Sulpice en particulier. Car la partition jouée par le conseil de fabrique n’est pas à négliger, non plus que celui du curé – le célèbre abbé Languet de Gergy. Ce dernier n’est pas un cas isolé à son époque, même si le terme de « curé bâtisseur » est anachronique. De plus, la pérennité des méthodes de construction – de plus en plus standardisées – dans les chantiers impose des reprises partielles lors de la mise en œuvre et lorsqu’il s’agit de modifier ce qui a déjà été construit. Enfin, la manière de produire des dessins en cours de chantier, qui pour modifier, qui pour préciser – voire inventer – certains éléments du bâti, montre que le chantier est un lieu de transformation du projet, une sorte de laboratoire d’un chantier pérenne. Production de l’homme de l’art – l’architecte –, le dessin de chantier, production graphique de nature variée en cours de chantier qui vient modifier ou préciser le dessein de l’architecte, est aussi une manière moderne de construire. |
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| Beschreibung: | 1 Online-Ressource Illustrationen |
| ISSN: | 1958-9271 |