Du déni à l'envi(e), patrimoine et tourisme à Marseille
Dissertation, Université Paul Cézanne, 2010
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Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2011
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Schriftenreihe: | Lille-thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Paul Cézanne, 2010 Cité de 2600 ans, Marseille n’a semble-t-il, que peu conservé de traces de son riche passé, et en tout état de cause n’est pas connue comme une ville au riche patrimoine ; or il ne faut pas en conclure que son patrimoine est déficient, mais plutôt méconnu. Ce qui singularise véritablement cette ville à l’histoire tourmentée, c’est d’abord son désintérêt manifeste, jusqu’au Second Empire, pour l’architecture monumentale et grandiose, et par la suite, sa négligence envers un héritage architectural, dont elle n’a pas pris pleinement conscience de la valeur. Les caractéristiques propres de cette cité portuaire, longtemps toute dévouée au commerce et à la transformation de matières premières, expliquent cette situation, tout comme sa large propension à s’opposer à toute forme de développement touristique. En effet, si le tourisme ne s’y est pas développé c’est en raison d’abord du profil de Marseille, peu propice à son essor, mais aussi parce que ses acteurs, comme ses habitants, n’ont pas souhaité favoriser cette activité, bien au contraire. A cela s’ajoutaient encore une mauvaise réputation et une absence présumée de monuments. Or, après un quart de siècle de crise, la cité phocéenne, a, depuis ces dix dernières années, franchement inversé la tendance : attirante, elle s’érige désormais en capitale touristique et semble être « rentrée dans le rang » ; mais, si son patrimoine est de plus en plus remis en valeur, elle ne semble pas fonder ses espoirs, au contraire de bien des villes occidentales, sur la mise en tourisme de son bâti ancien. Mais elle est à la veille d’un événement exceptionnel, qui peut être l’occasion de concilier pleinement patrimoine et tourisme Marseilles is 2600 years old but seems to have preserved only a few traces of its rich past and in any case is not known as a city with a rich heritage; however we should not conclude that its heritage is poor but rather ignored. Certainly, the City was marked by a restless history, but, what makes it very specific is definitely its pure disinterest for grand and monumental architecture, until the middle of the nineteenth century, and thereafter, its negligence and lack of attention towards its architectural heritage of which it did not completely become aware of the value. The peculiarities of this harbour City, for a long period, wholly devoted to the trade and the raw material transformation, explain this situation, so as its broad propensity to be opposed to any kind of tourist development. Tourism did not develop properly in Marseilles mainly due to the City profile considered not being very advantageous for its expansion, but also because of the Natives who did not make it easier in practice the least to facilitate this activity. Moreover the bad reputation and supposed absence of heritage and monuments were getting the situation even worse. Nevertheless, after a quarter of a century of crisis, the Phocean City, for these last ten years, has frankly reversed the tendency: Attractive, Marseilles sets up henceforth as a tourist capital; but, if its monuments and old Quarters are definitely valuated and put more and more in the lights, Marseilles does not seem to found its hopes like most of the western cities with a tourism based on its heritage. But Marseilles is on the eve of an exceptional event, which can be an opportunity to fully reconcile heritage and tourism |
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Beschreibung: | Bibliogr.f.560-580 Die ursprüngliche Ausgabe ist eine mehrteilige Monografie |
Beschreibung: | 635 Blätter Illustrationen 105 x 148 mm |