Les dix formes de l'arabe classique à l'interface syntaxe/phonologie pour une déconstruction du gabarit
Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2010
Gespeichert in:
1. Verfasser: | |
---|---|
Körperschaft: | |
Weitere Verfasser: | |
Format: | UnknownFormat |
Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2011
|
Schriftenreihe: | Lille-thèses
|
Schlagworte: | |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Dissertation, Université Paris Diderot - Paris 7, 2010 Reproduction de : Thèse de doctorat : Linguistique : Paris 7 : 2010 Cette thèse propose une analyse syntaxique des dix formes verbales de l'arabe classique. Il s'agit de motiver l'analyse morphophonologique proposée par Guerssel et Lowenstamm par une analyse syntaxique et montrer que le gabarit qui sous-tend chacune de ces formes est construit en syntaxe. Dorénavant, ce qui fera la différence entre ces dix formes sera la présence de projections maximales distinctes, de positions têtes syntaxiques diverses et de mouvements différents. Le gabarit tel que proposé par Guerssel et Lowenstamm sera perçu comme étant le résultat d'opérations diverses et non pas comme étant le lieu même de ces opérations. Cette étude permet de répondre à certaines questions d'ordre technique du type : le nombre de ces formes verbales (pourquoi dix ?) ; l'existence de certaines incohérences apparentes pour une même forme, mais aussi, elle apporte des réponses d'ordre théorique : explorer l'idée que les mots sont analysables en syntaxe ; voir si le modèle syntaxique permet d'expliquer certains problèmes que le modèle morphophonologique ne permettait pas de résoudre ; comprendre ce qu'est réellement un gabarit et en quoi il consiste ; contribuer à l'identification de l'objet « racine ». L'étude que j'ai menée dans cette thèse permet, également, de mieux comprendre le comportement des verbes en arabe classique et d'apporter quelques généralisations. En effet, il s'est avéré que les verbes transitifs forment, en réalité, deux classes distinctes. Les verbes de la première classe se prêtent à une forme VIII réflexive mais ne se prêtent pas à une forme VII et à la forme II, ils véhiculent un causatif. Les verbes de la deuxième classe, ne se prêtent pas à une forme VIII réflexive, se prêtent à une forme VII et véhiculent l'intensif à la forme II This thesis proposes a syntactic analysis of the ten verb forms in classical Arabic. The claim is to motivate syntactically the morphophonological analysis suggested by Guerssel and Lowenstamm and to show that the template underlying each of these measures is built in syntax. Henceforth, which will make the difference between these ten forms, will be the presence of distinct maximal projections, of various syntactic heads and different movements. The template as proposed by Guerssel Lowenstamm will be perceived as being the result of various operations and not as being the place even of these operations. This study makes it possible to answer some technical questions such as: the number of verbal forms (why ten?), the existence of some apparent inconsistencies in the same forms, but also it provides answers to theoretical ones: to explore the idea that words are analyzable in syntax, to see whether the syntactic model can explain some problems which the morphophonological one did not solve, to understand what is really a template; to contribute to the identification of the object "root". The study that I carried out in this thesis also makes it possible, also, to better understand the behavior of verbs in classical Arabic and to make some generalizations. Indeed, it proved that transitive verbs are in fact two distinct classes. The verbs of the first class are agreeable to a reflexive form VIII but not to a form VII and with form II, they convey causative. The verbs of the second class are not agreeable to a reflexive form VIII, but accept a form VII and convey to the intensive with form IL |
---|---|
Beschreibung: | 319 Blätter 105 x 148 mm |