Vers une représentation exclusivement squelettale de l'accent argumentation à partir de données du same du sud, du live, du norrois et du russe

Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2016

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Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Enguehard, Guillaume (VerfasserIn)
Körperschaften: Université Sorbonne Paris Cité (BerichterstatterIn), Université Paris Diderot - Paris 7 (BerichterstatterIn)
Weitere Verfasser: Bendjaballah, Sabrina (AkademischeR BetreuerIn)
Format: UnknownFormat
Sprache:fre
Veröffentlicht: Frankreich Verlag nicht ermittelbar 2016
Schriftenreihe:Lille-thèses
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2016
Cette thèse porte sur la notion d'accent en phonologie. Parmi les catégories d'unités phonologiques, l'accent tient une place particulière : il ne peut pas se propager à des segments voisins (Hyman, 1977) et on ne peut pas le définir comme un trait pertinent (Garde, 1968). Mon objectif est de rendre compte de ces propriétés en avançant l'hypothèse que l'accen n'est pas une notion primitive de la phonologie, mais la réalisation acoustique d'une unité squelettale vide (c'est-à-dire d'une unité de temps phonologique). Pour ce travail, je me base sur le modèle CVCV introduit par Lowenstamm (1996) afin d'analyser des phénomènes accentuels dans les langues suivantes : le same du sud, le live, le normand, le norrois, le proto-germanique et le russe. Premièrement, je m'intéresse aux réalisations mélodiques de l'accent. Je souligne que celles-ci peuvent être représentées sous la forme d'une unité squelettale vide toujours insérée en contexte tonique. Deuxièmement, je montre que cette unité squelettale n'est pas motivée par la prosodie, mais par la morphologie. Je propose donc l'hypothèse selon laquelle l'accent est la manifestation phonétique d'une unité de temps phonologique fournie par l'appareil morpho-syntaxique. Troisièmement, je liste les principaux enjeux de cette analyse concernant l'étude de la position de l'accent dans le mot
This dissertation deals with the issue of stress in phonology. Stress is a very specific phonological unit : it cannot spread to neighbouring segments (Hyman, 1977) and it cannot be defined as a relevant feature (Garde, 1968). My aim is to account for these properties with the following hypothesis: stress is not a phonological prime, but the acoustic realization of an empty skeletal unit (i.e. a unit of phonological time). For this, I follow the CVCV framework introduced in Lowenstamm (1996) in order to analyze some accentuai phenomena in different languages: Southern Saami, Livonian, Normand French, Old Norse, Proto-Germanic and Russian. First, I address the melodic realizations of stress. I point out that these can be represented with an empty skeleta unit systematically inserted in stressed context. Second, I show that this skeletal unit is not motivated by prosody, but by morphology. Thus I propose that stress is the realization of a skeletal unit provided by morpho-syntax. Third, I list some relevant challenges of this hypothesis concerning the position of word stress
Beschreibung:386 réf
Beschreibung:717 Seiten
Illustrationen
105 x 148 mm