Cinépratiques de la ville contemporaine le documentaire urbain après Chronique d'un été (Jean Rouch et Edgar Morin, 1961)
Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2015
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Sprache: | fre |
Veröffentlicht: |
Frankreich
Verlag nicht ermittelbar
2015
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Schriftenreihe: | Lille thèses
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Zusammenfassung: | Dissertation, Université Sorbonne Paris Cité, 2015 Si les travaux portant sur la ville et le cinéma de fiction sont nombreux, l'étude des relations entre l'espace urbain et le film documentaire demeure peu développée. Cette thèse explore cet autre versant de la production cinématographique urbaine, à travers l'analyse d'ceuvres contemporaines faisant écho au projet fondateur du cinéma direct en France. Relu en tant que film urbain, Chronique d'un été (1961) se révèle être une riche matrice pour interroger la manière dont le cinéma peut non seulement représenter les villes d'aujourd'hui, mais aussi prendre part aux dynamiques urbaines. Dans les trente dernières années, le projet de J. Rouch et E. Morin trouve des échos nouveaux chez les cinéastes à « disposition ethnographique » (Clifford) qui se font à la fois spectateurs et acteurs de / dans la ville. Dans les films de ces derniers, la mise en scène urbaine est modelée par l'expérience vécue de la rencontre et du parcours. En pratiquant la ville par le cinéma, les documentaristes contribuent à renouveler l'urbanité de celle-ci, c'est-à-dire la densité et la diversité des interactions sociales. Contre les dynamiques contemporaines de déliaison, les cinéastes urbains tentent en effet de réinventer la possibilité d'un corps collectif. Dans différents contextes, en Europe et en Amérique du Nord, ils imaginent des communautés multiculturelles plus ou moins instituées et proposent au spectateur d'en faire l'expérience imaginaire, mais dans le cadre d'une « lecture documentarisante » (Odin). La ville filmée du documentaire est ainsi légèrement décollée du vécu. Elle s'ancre dans la multiplicité des pratiques ordinaires pour donner forme à une ville possible, une ville à venir The study of the relationships between urban space and documentary cinema has not been given the necessary attention next to the numerous academic works focused on city and fiction film. This research explores this other aspect of urban cinema, through the analysis of contemporary works echoing the project that founded direct cinema in France. Seen as an urban film, Chronicle Of A Summer (1961) offers a rich matrix to explore how cinema can not only represent contemporary cities, but also take part in urban dynamics itself. In the last thirty years, J. Rouch and E. Morin's project finds new resonances among filmmakers with "ethnographie disposition" (Clifford) who are both spectators and actors in the city. This research aims to understand how, in their films, urban mise en scène is shaped by the experience of interaction and walk. By practicing the city through cinema, documentary filmmakers contribute to renew urbanity, that is to say, the density and diversity of social interactions. Against contemporary dynamics of fragmentation, urban filmmakers try to reinvent the possibility of a collective entity. In different contexts, in Europe and North America, they imagine more or less instituted multicultural communities. These filmmakers invite the spectator to engage in an imaginary experience of this social space, but as part of a "documentarizing reading" (Odin). The documentary city is thus slightly detached from lived exeperience. Rooted in the multiplicity of ordinary practices, it shapes a possible city, a city yet to come |
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Beschreibung: | 320 réf. Filmogr. Index |
Beschreibung: | 534 Seiten Illustrationen 105 x 148 mm |